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Ree Tragger
shattered dreams into rhapsodies
Ree Tragger
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slowly, and then all at once · w/eliot
rédigé Jeu 23 Avr - 0:44


There's so much I've longed to say
Then say it all beginning with today

I break easily, you know
like porcelain in clumsy hands
· · · · · · · · · · · ·


Ça ne s’appelle pas de la traque, ce n’est de toute façon pas le genre de la maison, mais plutôt ‘ profiter de l’aubaine ‘ . Le terme convient mieux à Ree qui devant une Rose déterminée à tenir les rênes de la conversation, pousse un soupir las. Ce n’est pas que Rose n’est pas passionnante, c’est tout à fait l’inverse, mais Ree est ailleurs. Plutôt dans ce qu’elle aime appeler sa bulle, souvent créative, parfois méditative. Elle déconnecte complètement du monde, donne à croire qu’elle est ici grâce aux paupières qui battent à cadence raisonnable et à quelques soupirs ça et là, pendant que le reste plane dans une nébuleuse de notes, d’intuitions et de réflexions en vrac. Sa tête acquiesce pour elle, mais si Rose lui demande de répéter ce qu’elle vient de dire, Ree bafouillera pendant vingt secondes avant de s’excuser platement ; on s’y fait, à Ree et ses absences. L’on met d’ordinaire ce trait sur le compte d’un esprit créatif, mais en vérité, ici elle tente plus que tout de ne pas tromper Eliot, qui sirote un verre avec des amis à une table non loin de là, sur ses intentions. Elle ne voudrait pas qu’il croit qu’elle est uniquement là pour lui, et si c’est un peu le cas, ça ne l’est pas totalement. Rose voulait de toute façon prendre un verre, et pas au Mayflower, ni dans les endroits habituels. Pas dans un attrape touriste non plus, alors elle a suggéré l’endroit en sachant pertinemment qu’un marchand de glace y a ses habitudes. Profiter de l’aubaine, donc. La pointe de son menton dans sa paume et ses doigts libres tapotant légèrement sur le comptoir en bois abimé donnent un signe, s’il en faut, d’une nervosité perceptible et elle se maudit, vraiment, parce que ce n’est qu’Eliot et qu’elle n’est pas en train de jouer sa vie. Qu’elle n’a rien fait, tout le moins c’est ce qu’elle croit quand bien même le silence brutal de son ancien colocataire tend à faire penser le contraire. Qu’elle a donc tous les droits d’être ici et que oui, le hasard fait effectivement bien les choses, notamment avec un petit coup de pouce.  Ses grands yeux bleus tentent de fixer un point sur l’épaule de Rose, mais ne peuvent s’empêcher quelques aller-retour vers Eliot qui n’a pas l’air de l’avoir remarquée ; ou est effroyablement doué pour prétendre davantage que ça n’a pas d’importance. Quand même. Eliot lui manque. Au point où c’en devient gênant et presque douloureux, pour bien des raisons et sur bien des aspects. Il n’a plus daigné lui adresser le moindre mot ou bénir son quotidien de sa présence depuis qu’il a quitté leur colocation, et même avant cela, Eliot lui échappait pour des raisons qu’elle ne parvient pas bien à déchiffrer. Pas qu'ils se soient un jour appartenu, mais parfois ses fantasmes la poussent à croire que si, un peu, malgré tout. Entre les lignes, derrières les silences et les interstices. Elle est aujourd’hui est à ce moment crucial où le blâme, quel qu’il soit, elle le prendra pour elle, mais avant de tomber dans cet infernal guêpier émotionnel - et surtout de le faire pour pas grand chose, autant confronter l’intéressé, et justement. Le minutage est impeccable à ce point que Rose décide d’aller passer au coup de fil à l’extérieur et promet de revenir avec deux verres pleins ; Eliot s’avance plus loin vers le comptoir avec plusieurs pintes vides. Du courage dans les mains et un coup d’audace aux fesses pour l’impulsion, Ree se glisse à sa droite avant qu’il ne passe commande, un bras le comptoir et le coeur dans la gorge.   “ Bonsoir, Eliot.   ”  Le ton est candide et elle lui offre un sourire lumineux, mais moins sincère que ceux auxquels elle l’a habitué. Tout ça c’est le masque grossièrement bricolé d’une femme qui ne sait jamais cacher, et surtout pas son malaise.   “  Je suis avec Rose, elle est en train de nous commander d’autres verres, ”  précise-t-elle, des fois qu’il l’a prendrait pour une de ces lunatiques. Peut-être l’est-elle un peu, vraiment un tout petit peu, mais quand on s’appelle Ree, c’est plus adorable que troublant. Elle ne veut surtout pas qu’il croit qu’elle va le déranger plus longtemps, ou tenter de se greffer à son groupe. En vérité, elle a seulement une question, et surtout beaucoup de bonne volonté.   “ Tu m’évites.  ”  Finalement ce n’est pas tant une question qui lui échappe, mais une évidence. Elle se mord la lèvre et ses yeux trainent entre les verres qu’il vient de poser pendant qu’elle se tortille devant un tabouret sur lequel elle ne veut pourtant pas s’asseoir. Elle voudrait être de ces femmes certaines, qui tapent du poing sur la table, demandent d’entrée de jeu et obtiennent immédiatement, pas de temps à perdre. Au moins Aureen d’ Erendieren se tenait droite, le port altier et les épaules levées, inébranlable dans son amour-propre et intransigeante dans ses requêtes. Ree bricole avec un petit caractère qu’ Aureen n’avait certes pas, mais où tout avait jadis été mis en oeuvre pour ébranler sa dignité de fer, Ree s’étouffe d’un rien. Alors l'absence d'Eliot... Une partie d'elle, une vouée à s'éteindre, le trouve injuste, un rien lâche, et Ree n'en dira rien, mais elle est plutôt d'accord. S'il a à coeur de la sortir de sa vie, la moindre des choses seraient de le lui dire ouvertement et d'en expliquer le motif.   “ Tu peux me dire pourquoi ?  ”  finit-elle par demander, sans savoir si elle a véritablement envie d’obtenir une réponse ou s’il vaut mieux qu’elle se planque derrière une idée qu’elle se fait d’Eliot, pour qui elle a toujours eu un béguin monstrueux. Enfin toujours…
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Eliot Drysdale
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Ree a sûrement beaucoup de qualités (et il connaît bon nombre d'entre elles, pour l'avoir côtoyée de suffisamment près) mais la discrétion n'en fait pas partie. Si elle se veut subtile en ne jetant sur lui que quelques regards volés d'une régularité quasi chronométrée, Eliot n'est pas dupe. Peut-être que sa façon de l'observer à la dérobée n'a rien de naturel ; ou peut-être que s'il s'en rend compte, c'est parce qu'il faisait exactement la même chose il y a bien des années, dans un monde bien différent. Quand Jack n'était encore qu'un gosse et qu'il n'avait rien d'un roi ni Elsa d'une reine mais qu'Aureen d'Erendieren, elle, avait déjà tout d'une princesse. Un souvenir qui a de quoi faire doucement sourire Eliot qui n'a personne avec qui partager l'anecdote si ce n'est lui-même, puisque la Ree sur qui il laisse couler deux ou trois fois le regard - avec plus de discrétion qu'elle, même si ça n'est pas bien difficile - a, comme beaucoup d'autres, abandonné sa mémoire. Moins rapidement que d'autres ceci dit et c'est bien ce qui aura fait que leur relation aura tenu un temps ici, là où Eliot avait choisi de laisser ses relations d'Evermore de côté. Pas même Elsa - Nina désormais - ne faisait partie de son cercle de proches à Londres, quand bien même il aurait encore tout donné pour elle. C'était à ce point qu'il avait décidé de séparer les mondes et ses existences, bien qu'il ait platement échoué avec Aureen. Avec du recul, Eliot songeait qu'il aurait été plus simple qu'ils ne soient pas restés si proches à leur arrivée à Londres mais l'idée avait été, à l'époque, trop tentante. Rares détenteurs de leurs souvenirs et liés par une forte... Affection l'un pour l'autre, Jack de Frostväll et Aureen d'Erendieren avaient fait leurs débuts ensemble dans ce monde dépourvu de magie, ce qui avait été pour eux profondément rassurant. Pour un temps du moins, jusqu'à ce que les sentiments du gamin fougueux qu'était Jack ne viennent ternir ce nouveau quotidien. Si la possibilité d'une union restait d'actualité à Frostväll, elle perdait ici son sens et Jack n'avait jamais été dupe au point de croire que le coeur d'Aureen n'appartenait pas à un autre. Lui-même n'était pas non plus dépourvu d'intérêt pour autre princesse, Bianca, et si les choses auraient du sembler plus simples dans un monde où les mariages de complaisance n'étaient pas coutume, il n'en fut rien. Conscient que rien ne se passerait jamais entre lui et Aureen, il estima qu'il était temps que leur colocation prenne fin : et ses doutes aussi. Une décision qui s'était voulue justifiée et qui se serait voulue comprise par Aureen mais qui semblait l'être beaucoup moins par une Ree aux souvenirs désormais oubliés de leur vie antérieure. De quoi le rendre dubitatif à l'idée de lui expliquer les raisons de son départ et le laisser donc avec la solution du lâche ; la fuite. L'hilarité générale de sa table le tire de ses réflexions et il pose un regard plus attentif sur Luke qui semble être à l'origine de la blague. — La deuxième tournée est pour moi, annonce-t-il pour changer de sujet et ne pas forcer un rire alors qu'il n'a rien entendu de la dernière anecdote. — Vous remercierez ma soeur. Qu'il ajoute en se levant de sa chaise et en déclenchant de nouveaux rires : faut dire que tout le monde sait que Lyla Drysdale est le porte-monnaie de la fratrie et qu'elle est bien trop bonne d'être à ce point généreuse avec son frère. Eliot ramène les pintes vides au passage et s'apprête à en commander d'autres quand Ree apparaît à ses côtés. —Salut Ree. Il glisse sur elle un regard doux et esquisse un sourire sincère bien que légèrement sur la retenue : il ne va pas prétendre que leurs rapports sont tout à fait sains et normaux sachant qu'il n'a pas pris de nouvelles d'elle depuis... Bien longtemps. — C'est super ça, réplique-t-il d'un air amusé devant sa justification qui tombe comme un cheveu sur la soupe et n'a pas grand chose de naturel. Il serait d'ordinaire parti d'un rire franc et gentiment moqueur mais il se retient, bien qu'il ne puisse empêcher le sourire qui campe sur ses lèvres de s'étirer. Si la maladresse de Ree l'attendrit, ça ne l'empêche pas de se raidir quand elle poursuit. Nous y voilà. Le fond d'un problème qu'il n'a pas envie d'expliquer - et qu'il ne peut pas expliquer. Il aurait peut-être mieux fait d'être distant jusqu'au bout plutôt que de lui faire les yeux doux et de lui laisser croire qu'ils pouvaient avoir cette conversation. — Tu te fais des idées, je ne t'évite pas du tout. Mensonge éhonté qui lui donne envie d'exploser d'un rire nerveux et de retourner sagement à sa table picoler ses bières. Il est conscient que Ree ne se satisfera pas de cette réponse mais il n'a pas mieux à proposer pour l'instant - et n'aurait rien à dire de plus si on le laissait potasser sur le problème pendant des heures. Il est tout bonnement coincé, contraint de mentir à la seule personne pour qui il n'avait pourtant eu aucun secret depuis qu'ils avaient quitté Evermore. — Où est-ce qu'elle est, Rose ? Elle veut peut-être se joindre à nous pour commander. Il jette un regard par dessus l'épaule de Ree tout en évitant soigneusement le visage angélique de la blonde, choisissant de se cacher derrière une lâcheté que Jack, un jour roi de Frostväll, était très loin d'approuver.
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Des salutations fades, pour une relation qui l’est devenue autant. Elle se pince les lèvres en croyant ne rien afficher de sa déception, mais elle est aussi lisible qu’un livre ouvert à la bonne page. D’accord, l’entrée en matière est peu soignée, sa présence pas subtile du tout, mais elle fait au moins l’effort qu’il n’a visiblement plus envie de faire, quitte à déguiser et passer pour la pire des idiotes. Le sourire qu’il lui offre ne prend pas, ou au moins, ne parvient pas à la duper. Ree n’est d’ordinaire pas femme à bousculer ou même à mettre les pieds dans le plat, tout le moins pas de son plein gré, et elle regrette déjà l’élan d’audace qui l’a poussée à accoster Eliot. Un regard vers la porte où Rose à l’air de faire les cent pas, téléphone vissé dans la main, ne lui insuffle pas plus de courage. En vérité, elle sait pas à quoi elle s’attendait. Peut-être à plus de naturel, ou seulement à une bonne raison qui l’aurait contentée, déçue, mais dont elle aurait pu se satisfaire.   “ Ce que tu mens mal, Eliot Drysdale. Ça ne s’arrange pas.”  Et qui est-elle pour juger, elle, la pire menteuse du continent ? Sa langue claque dans sa bouche, ses yeux trouvent le bout de ses chaussures, et un soupir déçu lui échappe.    “ Disons que tu ne m’évites pas — ”  même si c’est le mensonge le plus pitoyable de la création. Elle s’apprête à relancer le mécanisme des questions parce que, vraiment, elle veut savoir. Si elle est coupable de quelque chose, et s’il lui est possible de rectifier le tire, ou au moins de s’excuser. Elle se trouve là, sa névrose. Ree n’accepte pas de faire mal et un automatisme qu’elle a de prodigieux lui confère le mauvais rôle éternel à défaut d savoir pourquoi. À l’avoir en face d’elle, elle regrette d’être ainsi, mais c’est comme ça et Eliot le sait parfaitement. Mais avant qu’elle puisse lancer le début de la grande scène de culpabilité, Eliot lui coupe l’herbe sous le pied et demande après Rose, vers que elle lance un regard bref avant de revenir vers lui.   “ Se joindre à nous ? ”  Elle sait parfaitement qu’elle ne répond pas à la question, et ? Ce nous à au moins le mérite de l’intriguer, parce qu’elle ne voit pas bien de quel nous il parle. Ce qu’Eliot ne sait pas c’est que le mot prend un sens tout à fait différent pour elle, puisqu’il y a toute sorte de nous et une seule qui saurait trouver sa pleine et entière satisfaction. C’est encore un aspect de sa vie qui fout le camp, basé sur des espoirs creux et une imagination qu’elle a de bien trop débordante pour son propre bien.  Elle jette un coup d’oeil à ses invités, pour ce qu’elle sait que ce nous les implique, et pousse un soupir avant de reprendre.   “ Elle est au téléphone dehors, et elle a déjà commandé nos verres,  ”  ou elle devrait bientôt s’y atteler.   “ Elle ne compte pas rester de toute façon, elle a autre chose de prévu et je dois passer ma soirée avec Nina. ”  Une soirée avec Nina implique généralement un pot de glace ( drysdale, pour faire les choses bien ) et le combo canapé/plaid/télévision. Pas le genre de soirée qui se pratique du côté Drysdale, quoi que les colocataires auraient tendance à surprendre dernièrement : elles sortent. Pas ce soir, mais elles sortent. Bref. Faute de trouver quoi dire de plus, puisque Eliot semble décidé à prétendre,  Ree hausse les épaules et se force à reprendre.   “ Bien. C’est tout ce que j’avais besoin de savoir. Merci, passe une bonne …  ”  soirée ? semaine ?  vie ? C’est un peu dramatique tout ça, Ree. Elle sait par avance qu’il va la prendre à contrepied et prétendre ne pas voir le mal ou seulement où elle veut en venir, mais elle le connait assez pour savoir qu’il sait, au fond, que son silence pèse et qu’elle a le droit à une explication. Bonne petite psychologie de nana que les mecs ne peuvent pas comprendre. La fin de phrase se perd dans une micro-seconde de silence qu’elle décide de tromper par un haussement d’épaules, un autre ; voilà qu’elle essaye de se donner un genre. Elle sait pertinemment de quoi elle à l’air : une pauvre fille, mais au moins elle aura essayé de discuter, faire un pas, mais s’il ne veut pas d’elle dans sa vie, Ree n’est pas le genre à s’imposer plus qu’elle ne devrait. Alors elle se tourne vers le comptoir, mais ne s’éloigne pas pour autant - des fois qu’il voudrait lui prouver qu’elle a tort ou lui donner … quoi ? Quelque chose. Ree n’a pas besoin de grand chose. Il aurait été prodigieux que Rose intervienne à ce moment-là, mais un rapide coup d’oeil vers la porte lui indique que son amie est toujours au téléphone, et à en juger par la gestuelle plutôt désorganisée, elle est dans une conversation qui risque de durer. Alors après un soupir, elle pose un coude sur le comptoir et la pointe de son menton dans sa paume et attend que la providence veuille bien s’occuper de la divertir, à moins qu’Eliot, contre toute attente, ne se porte volontaire.
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