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Reira Khan
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Reira Khan
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I'll come around if you ever want to be in love
I'm not waiting, but I'm willing if you call me up
If you ever want to be in love, I'll come around.

@eliot drysdale

A la proposition de sortir, Reira a répondu par la négative. Aucune surprise de la part d'une fille nécessitant cruellement ses neuf heures de sommeil réglementaires, plus encore au beau milieu de la semaine et à la veille d'un rendez-vous important pour son job. Demain, elle rencontrera un couple riche à millions et prêts à dépenser l'équivalent de trois ans de son propre salaire pour organiser le mariage de leur rêve. Assise en tailleur sur son canapé, ses cheveux négligemment maintenus par un crayon à papier et ses lunettes fermement accrochées sur son nez, Reira est en pleine réflexion sur les propositions qu'elle compte leur présenter, dans l'hypothèse du moins où Julian ne viendra pas tout foutre en l'air après une soirée trop arrosée. Mais son niveau de concentration est dramatiquement bas, son regard oscille entre ses papiers et son téléphone où les seules notifications qu'elle reçoit concernent l'actualité ou bien des messages pour l'encourager à se connecter sur la seule application de rencontre qu'elle a daignée télécharger et uniquement parce que Lyla a insisté pour qu'elle le fasse. L'ironie de la situation ne lui échappe pas, alors que ses propres pensées dérivent un peu trop souvent sur Eliot et la certitude désormais acquise qu'il n'a pas été entièrement honnête avec elle. Pas qu'elle puisse le lui reprocher, étant donnée qu'ils ne se doivent absolument rien et encore moins d'être francs l'un avec l'autre, mais elle aurait cru... elle aurait pensé... après tant d'années à se connaître, elle aurait apprécié qu'il fasse au moins l'effort de le considérer. Agacée de se laisser distraire si facilement par ses pensées, Reira pousse un soupir las, repousse les feuilles de papier et attrape sa tasse de thé. Toute la maladresse du monde semble se rassembler en un seul endroit : ses doigts mal positionnés qui font se renverser la tasse, et surtout son contenu sur elle. Dans un concert d'insultes, de aouch, et de mouvements brusques, Reira se lève du canapé, maugrée contre elle et contre la terre entière de son propre manque d'adresse et se précipite à la cuisine dans l'espoir de sauver et son tee-shirt et son canapé blanc. Peine perdue, constate-t-elle de retour dans le salon : la tâche ne partira pas, au moins sur le tissu du canapé. Son tee-shirt vole par dessus sa tête au moment où l'interphone retentit dans l'appartement et lui arrache un sursaut. Reira fronce les sourcils, s'en approche avec méfiance comme si l'interphone en question était susceptible de lui sauter à la figure et appuie sur le bouton. « Oui ? » demande-t-elle, parfaitement consciente que l'entrée en matière est ridiculement apeurée. Elle reconnaît à l'autre bout la voix d'Eliot et il lui faut trente bonnes secondes avant de se rappeler qu'ils étaient censés se voir, parce qu'ils se voient toujours ce soir-là de la semaine et qu'elle n'a jamais pris le temps, consciemment ou non, d'y mettre un terme. Merde. Et à présent qu'il est en bas, et qu'il sait pertinemment qu'elle se trouve chez elle, elle n'aura aucune excuse à lui donner pour ne pas le laisser monter et va devoir se confronter plus rapidement qu'elle ne l'avait anticipé à une explication pour laquelle elle n'est foncièrement pas prête. Il faut dire qu'on ne se rappelle pas d'une seule explication pour laquelle Reira ait un jour pu se montrer prête : elle les fuit, autant qu'elle le peut, de la même façon qu'elle fuit tout ce qui s'approche de près ou de loin à des problèmes. Et de tous ceux qu'elle peut avoir actuellement dans sa vie, Eliot est naturellement le plus grand, de ces fichus problèmes. Agacée de son propre oubli, elle appuie sur le bouton pour ouvrir le porte avec l'attitude d'une fille qu'on envoie à son peloton d'exécution et en oublie que son tee-shirt se trouve par terre, son thé répandu sur son canapé et une partie de ses papiers, qu'elle n'est pas maquillée, porte ses énormes montures, que ses cheveux ne sont pas coiffés et qu'elle n'est donc définitivement pas présentable. Eliot frappe à la porte, juste assez longtemps pour permettre à Reira d'attraper la première veste passant à sa portée histoire de ne pas ouvrir à moitié nue, et de défaire le crayon de ses cheveux. « Je... j'avais oublié qu'on devait se voir » admet-elle candidement une fois face à lui sur le pas de la porte. « J'ai un rendez-vous important demain et je ne sais pas si c'est une bonne idée qu'on passe la soirée ensemble et... » Elle voit sa tentative interrompue par le sourire carnassier d'Eliot et le regard qu'il pose sur sa tenue, y voyant sans doute là un jeu qu'il serait ravi de jouer. Reira pousse un soupir. « Puisque tu as fait le chemin... entre... » Et just like that, ses projets pour la soirée volent en éclat, et elle ne doute pas que ses bonnes résolutions suivent le même chemin rapidement.

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Eliot Drysdale
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Il a bien compris que quelque chose clochait chez Reira. On aura beau dire ce qu'on veut, Eliot n'a rien de l'idiot du village et son intuition le trompe rarement, quand bien même il n'en tire pas toujours les conclusions qu'il faudrait. Il met son silence sous le coup de la fatigue, de raisons personnelles sur lesquelles elle n'aurait pas envie de s'épancher ou simplement pour rendre leur rendez-vous hebdomadaire du mercredi encore plus agréable. Sweat blanc, jean, baskets blanches ; Eliot n'a pas besoin de faire plus d'efforts vestimentaires que ça puisqu'il sait que ses habits seront optionnels une fois arrivé chez elle. Il quitte Chelsea pour Camden Town sous les coups de ce qui ressemble à un début de soirée, tout insouciant et décontracté qu'il est. S'il avait pris la peine de réfléchir un peu plus longuement au comportement de Reira, sûrement aurait-il bien vite trouvé le point de départ de son changement de comportement : après une soirée avec les potes - et Odessa, notamment. Quelques regards un peu trop insistants avaient été échangés, certains dont Reira n'aurait peut-être pas du être témoin. Rien qu'il n'avait pensé trop grave sur le moment - ni même en se rendant jusqu'à chez elle. Eliot n'étant pas un type à problèmes - qu'il croit - il a souvent du mal à voir autre chose que la facilité autour de lui et tant qu'on ne lui met aucune difficulté sous le nez, il n'aura aucun soucis à les contourner comme si de rien n'était ; précisément ce qu'il s'apprête à faire en sonnant à l'interphone Khan. — Prends ton temps, je suis pas pressé, lance-t-il au micro alors que le temps se fait long, bien que sans une once d'ironie ou presque : difficile de ternir l'humeur d'Eliot quand cette dernière est aussi bonne. S'il a bien une bonne dizaine d'arguments à portée de main pour la rendre plus encline à le laisser monter, il n'a besoin d'en utiliser aucun puisqu'elle finit par lui ouvrir. Il grimpe rapidement les escaliers et frappe à la porte de l'appartement de Reira - qu'elle n'a pas trouvé bon d'ouvrir avant qu'il arrive, comme elle le fait d'habitude. Il la voit enfin apparaître dans son champ de vision, veste sur le dos, lunettes sur le nez et cascade de cheveux noirs sur les épaules. — C'est plutôt rare que tu aies autant envie de te faire désirer... Bon je vais pas te mentir, c'est pas comme si ça me déplaisait. Il lui offre un sourire taquin et s'approche naturellement de la jeune femme qui balbutie quelques explications avec un air incertain qu'il ne lui connaît pas - pas dans ces circonstances, du moins. Il dépose ses mains de part et d'autre des hanches de la brune et s'avance vers elle, fermant au passage la porte derrière lui. Il plonge dans son cou pour y retrouver son parfum familier et est à mi-chemin de retrouver ses lèvres quand il s'interrompt. — Je peux t'aider à préparer ton rendez-vous, si y'a que ça, propose-t-il patiemment, son enthousiasme quelque peu retombé. Il retire un instant ses mains de ses hanches pour les lever devant lui, l'air de dire qu'il saura se tenir si l'enjeu professionnel est si important. Pourtant au moment où il les repose sur sa frêle taille, il a déjà compris que ses excuses ne sont que ça et que sa présence la dérange. Il laisse le silence retomber, soudain soucieux et, pour être honnête, quelque peu contrarié par sa froideur. Eliot n'a pas l'habitude qu'on lui en veuille et le fait de n'avoir rien vu venir - et ce seulement parce qu'il n'a tout simplement pas voulu voir venir les choses - n'aide pas. Mauvaise foi quand tu nous tiens... — Ca va pas ? Ca y est, la question est posée et sans même la connaître, Eliot n'en aime déjà pas la réponse. Pas parce qu'il n'a pas envie de savoir ce qui ne va pas dans la vie de Reira mais plutôt parce qu'il a deviné à son attitude que le problème, c'est lui. Ca n'empêche pourtant pas sa voix d'être douce et son regard d'être tendre, bien que Reira soit ce soir devenue experte lorsqu'il s'agit de l'éviter. Il resserre très légèrement l'étreinte sur ses hanches, l'air de lui faire comprendre que s'échapper n'est pas une option.
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Reira Khan
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Rare, pour ne pas dire jamais, a-t-elle envie de répondre à Eliot. Parce que Reira doit avoir manqué quelque part les leçons fondamentales sur les règles de séduction, tout le fuis moi je te suis, tout le push and pull, tout ce qui la rendrait un tant soit peu difficile à séduire et plus encore à garder, bref, tout ce qui permettrait à un Eliot Drysdale de s'intéresser à elle autrement que pour l'aspect facile de la chose. Evidemment que ça ne lui déplait pas, et elle en aurait presque levé les yeux au ciel si seulement elle avait été ce genre de fille. A la place, elle se contente de secouer la tête. « C'était pas volontaire » répond-elle comme s'il fallait à tout prix se justifier et s'excuser quand elle n'a aucun compte à lui rendre. Pour ce qu'ils en savent, elle aurait tout aussi bien pu ne jamais lui ouvrir la porte ou être de sortie. Mais Reira est à ce point prévisible qu'elle n'a pas pu (su) résister à l'attraction magnétique d'Eliot et cela en dépit de toute la frustration que soulève sa récente découverte. L'image d'Odessa flotte dans son esprit quelques secondes de trop lorsqu'elle pose le regard sur lui, rapidement remplacée par des images d'eux ensemble et la blessure invisible que cette idée provoque en elle. Elle ne s'attendait pas nécessairement à être la seule, quand bien même l'espérait-elle, mais de toutes les filles qu'il aurait pu fréquenter, fallait-il vraiment qu'il la choisisse elle ? Pensait-il réellement que personne ne se rendrait compte du manège ? A moins qu'il ne s'en moque, une hypothèse qu'elle ne remisera pas trop rapidement au placard car ce serait du Eliot tout craché : ne voit jamais le problème dans tout ce qu'il fait, a l'intelligence émotionnelle d'un parpaing, ne capte rien. Rien de ce qui compte, du moins et c'est bien regrettable. Reira secoue la tête à la proposition qu'il lui fait et cela en dépit de ses mains sur ses hanches et ses lèvres dans son cou ; elle n'est pas dupe, en tout cas pas assez pour ne pas s'imaginer une seule minute qu'il va tenter de la distraire par tous les moyens possibles, et finalement la faire céder quand tout en elle lui souffle que sa volonté doit tenir. Ce n'est pas une question d'égo – il y a bien longtemps qu'elle a compris qu'elle n'en avait pas, et que c'était là bien dommage car il l'aurait préservée de bien des erreurs de jugement – mais une question de se protéger elle-même. Il n'est pas le premier de la liste, elle n'en est même pas amoureuse (pas encore, murmure une petite voix dans sa tête), et on serait bien en peine de pouvoir imaginer qu'il la brise au point où d'autres l'ont brisée avant lui, mais tout de même : le jeu n'en vaut pas la chandelle, encore moins quand elle sait que son cœur a cette manie de s'attacher si facilement et de tout donner sans rien attendre en retour. L'instinct de préservation ne doit pas être dans ses gênes, mais ça ne l'empêche de vouloir, de devoir, essayer de se protéger de lui. « Non, je préfère m'en occuper seule. » Le ton, sans être froid, est assez incisif pour faire passer le message. Sans parler de la situation actuelle, il est de notoriété commune que Reira est un monstre de travail, qu'il s'agit bien là du seul endroit où elle excelle qu'importe ce qu'elle fasse : elle aurait pu être médecin, et aurait été brillante. Elle est wedding planner, et n'a pas besoin d'Eliot pour mettre en place une proposition décente pour ses clients. « Et puis je doute que tu saches faire la distinction entre toutes les nuances de blanc et de beige. » Elles sont nombreuses. Crème, ivoire, blanc cassé, blanc neige, champagne, et mille autres derrière, qu'un homme lambda ne distinguerait probablement pas. La prise d'Eliot sur ses hanches se raffermit, la rapproche imperceptiblement de lui et lui arrache l'inévitable frisson qu'il suscite toujours par sa seule proximité. Même lui a pourtant compris que quelque chose n'allait pas, et elle est surtout surprise qu'il ne fasse le commentaire que maintenant, alors que tout en elle indique que non, en effet, ça ne va pas. Elle se dégage de l'emprise de ses mains, esquisse un mouvement de recul. D'autres qu'elle se jetteraient sur l'occasion pour faire une scène et faire couler leur cœur aux pieds du coupable, mais Reira en serait incapable même si elle le voulait. A la place, elle pose sur lui un regard blessé et finit par rejoindre le canapé où elle s'assied en tailleur. « Je sais pour Odessa et toi » avoue-t-elle finalement du bout des lèvres, comme si elle s'en voulait d'admettre quelque chose d'aussi trivial. C'est surtout qu'elle peut déjà s'imaginer les mille et unes parades qu'il ne manquera pas de lui sortir pour lui faire comprendre qu'il ne se reproche absolument rien et que la situation est tout ce qu'il y a de plus normale. « Je pense qu'il vaudrait mieux en rester là » qu'elle ajoute, tendue par la confession. Parce qu'il lui en coûte, plus qu'elle ne veut bien le dire, de devoir tirer un trait sur cet ersatz de relation mais qu'elle n'est pas masochiste au point de vouloir la poursuivre si elle ne doit être qu'une parmi tant d'autres. Reira ne fait pas le poids, face à des Odessa, et elle en a plus que jamais conscience à cet instant précis.
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Eliot Drysdale
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En dépit de ses efforts pour réveiller chez Reira un semblant de bonne humeur, Eliot commence à comprendre que le coeur n'y est pas et que ses vaines tentatives de séduction ne mèneront à rien. Encore un peu et il aurait cru que sa présence lui posait franchement problème, ce dont il a la bonne idée de ne pas se vexer. Pas besoin d'être deux à se braquer, sans quoi la conversation s'annonçait franchement pénible. — Mmh. L'air d'un "cause toujours" sceptique aux lèvres, signe que les excuses et explications de Reira lui paraissent peu convaincantes. Autant lui demander de quitter d'office son appartement puisqu'elle est si distante ; c'est à se demander pourquoi elle l'a laissé monter en premier lieu. L'incompréhension face à son comportement laisse place à une pointe d'agacement de se sentir à ce point nuisible et quand elle cherche à se dégager de son étreinte, il ne tente pas de la retenir. S'il ne lui tient pas encore trop rigueur de sa froideur - puisqu'il n'en connaît pas les raisons - il laisse malgré tout échapper un ricanement amer : prétexter qu'il est trop incompétent pour l'aider à préparer son rendez-vous n'est peut-être pas la meilleure chose à faire quand Eliot n'est pavé que de bonnes intentions. Il parvient à ne pas relever quand bien même il puise dans ses limites de patience pour ne pas se montrer plus frontal. Il sait que Reira n'est pas de celles que l'on brusque pour obtenir des infos et qu'il a tout à gagner à demeurer calme et compréhensif. Visiblement une bonne stratégie puisqu'elle crache enfin le morceau - et qu'il s'étouffe avec. C'est à propos d'Odessa. Il n'aurait pas estimé cet aveu particulièrement grave s'il n'avait pas été lié à un tel changement de comportement de la part de Reira et si pour lui sa relation avec Odessa n'avait rien d'un problème, il comprenait qu'elle en était un pour Reira. Pourquoi ? Il n'a pas envie de demander, pas envie d'en discuter. Pas envie d'avoir à s'excuser non plus, quand bien même il envisage difficilement autre chose en faisant face au regard blessé de la brune. Les doigts sur ses tempes, Eliot dissimule un instant son visage dans sa main le temps de retrouver une contenance. Il pousse un soupir et rejoint Reira sur le canapé - à l'autre bout du canapé. — Je pensais pas que ça poserait un problème commence-t-il d'une voix mesurée. S'il se veut parfaitement sincère, une partie de lui sait aussi que s'il s'était suffisamment posé la question, il aurait probablement deviné que Reira ne serait pas enchantée d'apprendre qu'il couchait également avec Odessa. Pourtant s'il avait du imaginer une conversation de cette trempe, il l'aurait pensée moins catégorique. — En rester là ? Il tombe des nues et son ton est tout de suite moins apaisé. Il savait bien que Reira était la plus sensible du groupe et à ce jour, il ne pensait pas avoir fait quoi que ce soit pour la blesser, bien au contraire. — Pourquoi ? Je t'ai pas menti, si ? Fallait me le dire si tu voulais la liste de toutes les filles avec qui je couche. "Toutes les filles". Probablement pas la plus fine des entrées en matière mais Eliot n'est rien sans son impulsivité - et sa maladresse évidente sur le sujet. Ce n'était pas comme si Reira lui avait un jour fait part d'envies d'exclusivité et lui se gardait bien de demander si elle voyait d'autres hommes, puisqu'il estimait que ça ne le regardait tout simplement pas. De là à dire que ça ne lui aurait fait ni chaud ni froid de la savoir avec quelqu'un d'autre, probablement pas, mais c'était justement bien pour ça qu'ils n'abordaient pas le sujet. C'était du moins sa façon de voir les choses, une vision apparemment non partagée par la jeune femme. — Qu'est-ce qui te dérange ? Que je couche avec elle ou que je ne te l'ai pas dit ? A moins que ça ne soit les deux. Odessa ne savait rien non plus de ses petites affaires avec Reira et il estimait avoir rendu les choses plus simples ainsi, quoiqu'il n'ait jamais cherché à absolument cacher les faits non plus. Elles étaient copines, non ? N'étaient-elles pas supposées parler de ce genre de choses ? Sa réflexion l'amène justement à se demander d'où lui vient l'information puisqu'Eliot ne partageait pas le nom de ses "conquêtes" à tout va - à l'exception de Jamie, seul à qui il avait délibérément dissimulé ses aventures des derniers mois. — C'est elle qui te l'a dit ? Demande-t-il plus lentement et d'un ton plus posé, refusant catégoriquement d'imaginer la même conversation avec Odessa alors qu'il est encore loin de s'être dépêtré de celle avec Reira.
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Reira Khan
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« Evidemment que tu ne le pensais pas... » souffle-t-elle, sans qu'on puisse déceler la moindre trace de sarcasme dans sa voix. Le fait est qu'Eliot ne pense jamais à mal, n'est jamais malveillant dans son approche, et elle peut légitimement croire qu'il le dit le plus sincèrement du monde. Elle doute qu'il ait pensé une minute qu'elle puisse être blessée par son comportement, ce qui ne l'empêche pas de trouver qu'il manque cruellement d'intelligence émotionnelle pour ne pas comprendre que coucher avec deux amies de longue date, c'est un plan un peu douteux et aux ramifications délicates. D'autres sauteraient probablement sur l'occasion de le pourrir, de hurler, de déverser un flot de rage nourrie de blessure d'égo, ne serait-ce que pour provoquer au moins un peu de culpabilité en lui, mais Reira est bien incapable de chercher volontairement le conflit. A la place, elle préfère jouer nerveusement avec ses mains, assise sur le canapé et le regard fuyant celui d'Eliot, qu'elle a toujours trouvé bien trop perçant pour le fixer confortablement trop longtemps. De toute évidence, il est surpris qu'elle propose de ne pas aller plus loin, comme si ce n'était pas l'enchaînement logique de cette discussion ou que son comportement n'avait pas laissé entendre que l'idée la dérangeait. Frappée à nouveau par son manque de perspicacité – d'empathie? - elle constate qu'il est incapable de voir où se trouve le problème parce qu'il part du principe simple qu'il n'a pas menti. « Non, t'as pas menti » reconnait-elle en hochant la tête lentement. Mais il ne l'a pas dit non plus et la frontière être honnêteté et mensonge est souvent plus ténue qu'on ne le croit. Ce qu'il fait, ça s'appelle un mensonge par omission et aux yeux de Reira, ce n'est pas beaucoup mieux que de lui mentir ouvertement. Le fait qu'il parle de plusieurs filles mériterait peut-être qu'elle relève avec un peu plus de violence, ne serait-ce que pour redorer sa propre image et ne pas lui laisser croire qu'elle accepte d'être parmi des dizaines. Mais Reira, au lieu d'en profiter pour détruire Eliot comme le ferait probablement une Odessa, se contente de répéter d'une voix éteinte. « Toutes les filles avec qui tu couches... » Une partie d'elle crève de lui demander combien elles sont, ces filles qu'il va voir, peut-être même d'ajouter un peu de cynisme à la question en lui demandant comment il s'organise pour toutes les caser dans son emploi du temps, ou bien s'il se satisfait aussi 'd'oublier' de préciser qu'elles ne sont pas les seules. « J'ai simplement pas envie de ça, Eliot » répond-elle doucement à la question initiale. Elle a trop l'habitude de ça, probablement parce qu'elle est réservée, presque effacée, et qu'on la relègue systématiquement en arrière-plan ; sans doute qu'une partie d'elle espérait qu'au moins auprès de lui, elle ait le un rôle principal. Mais de toute évidence, le rôle est partagé avec un tas d'autres filles, probablement plus bruyantes, plus drôles, plus sensuelles, plus tout ce qu'elle regrette parfois de ne pas être davantage. Elle n'a rien d'une Odessa et ne le sait que trop bien. Généralement, ça lui convient bien, mais à cet instant précis, elle voudrait lui ressembler un peu plus et ne pas se laisser faire. A la place, elle se contente d'offrir une troisième option à un Eliot définitivement loin du compte. « Que ce soit mon amie. » Et elle ne comprend pas qu'il n'ait pas conscience que ce seul fait est un problème en soi. « On n'est peut-être plus amies comme avant, mais ça ne veut pas dire que je suis prête à la blesser. » Et en dépit de tout ce qu'elle dirait pour s'en défendre, Reira sait qu'Odessa serait blessée parce que si on n'attend pas une extrême droiture de la part d'Eliot, Reira se doit d'être au-dessus de tout soupçon : Reira ne blesse pas, jamais, que ce soit volontairement ou non. Pas même Odessa, dont beaucoup jugeraient que de toutes, elle l'aurait sans doute le plus cherché. « Tant que j'ignorais ce qu'il se passait avec elle, j'étais innocente. Si je continue même en sachant ça... je deviens malhonnête. » Et c'est bien la dernière chose dont elle ait envie, surtout pour ce qui n'aura jamais été qu'un passe-temps aux yeux d'Eliot. Nul doute qu'il n'aura aucun problème à la remplacer par n'importe qui d'autre. « J'imagine qu'elle n'est pas au courant pour nous ? » elle s'enquiert, certaine d'avoir déjà la réponse. Si Odessa le savait, nul doute que Reira en aurait entendu parler à grands renforts de cris ou de piques blessantes. Elle pose un regard peiné sur lui, parce qu'elle ne peut pas s'en empêcher, et songe qu'elle préfèrerait qu'il quitte l'appartement plutôt que de tenter de s'enfoncer dans une discussion où il ne comprendra pas où se trouve le problème. « Non. Je l'ai compris à la soirée d'ouverture de l'Evermere. Les regards ne trompaient pas » explique-t-elle d'une voix posée sans que n'en perle la moindre rancoeur. C'est comme ça. C'est triste à dire, mais c'est comme ça : une fois de plus, on lui trouvera mieux et sans même faire l'effort d'aller chercher ailleurs que dans leur groupe d'amis. « Je suis pas en colère Eliot » se doit-elle de préciser. « Un peu blessée, à la limite. Que tu ne cherches pas l'exclusivité, ça n'a rien d'une surprise, mais je crois que c'était plus simple de ne pas le savoir. » Et surtout de ne pas savoir qu'Odessa était impliquée dans l'histoire. « Tu t'attendais à ce que je le prenne comment ? » Le ton est curieux plus qu'autre chose : comment pensait-il qu'elle réagirait, mis à part comme elle le fait ? Il manque cruellement de discernement, mais même de ça, elle n'est pas capable de réellement lui en vouloir alors même que toutes les opportunités lui sont données de le faire.
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Eliot Drysdale
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Volontairement blessant ? Non. Terriblement maladroit ? Oui. Est-ce que cela suffisait à tout excuser ? Non. Est-ce que Reira lui pardonnerait ? Peut-être. Elle n'était certainement pas celle qu'il redoutait le plus sur le terrain de la rancune, pourtant il savait aussi que se risquer à blesser Reira n'avait déjà rien de glorieux mais rien de très intelligent non plus, compte tenu de l'affection qu'il lui portait. S'il prend sur lui pour ne pas grogner toute la frustration que la situation réveille en lui, c'est uniquement parce qu'il prend suffisamment de recul pour comprendre qu'il est en partie en tort. En grande partie ? Peut-être, mais il ne lâcherait pas pour autant l'argument du "rien d'exclusif" pour plaider sa cause - et ce seulement parce qu'il y croyait dur comme fer. Jusque là Reira ne fait qu'acquiescer et valider ses explications ce qui, au lieu de le rassurer, produit plutôt l'effet inverse. Tout le bon sens de Reira Khan ne peut pas avoir été vaincu par quelques justifications douteuses et évasives d'un Eliot Drysdale. — Pas envie de quoi, Reira ? A l'entendre, il ne sait plus très bien si le problème vient du fait qu'il couche avec Odessa ou avec d'autres filles tout court. Pas certain de savoir sur quel débat il doit se positionner, il pousse un nouveau soupir et s'enfonce dans le canapé, conscient que le pire reste encore à venir. Pourtant s'il s'attend sûrement à tous les reproches du monde, celui qu'elle lui met sous le nez parvient encore à créer la surprise : Blesser Odessa ? C'est ça qui te fait peur ? Il me semble que tu surestimes un peu trop son intérêt pour moi. Son intérêt tout court, en fait. Puisque bien sûr, Eliot avait cette facilité à se suffire des apparences et restait convaincu qu'il était au mieux l'agréable distraction d'Odessa Rhodes, au pire un simple passe-temps faute d'avoir trouvé mieux. Il n'avait jamais eu cette impression de se servir d'elle, et quand bien même il l'aurait eu, sûrement aurait-il trouvé de quoi se rassurer en se rappelant qu'elle en faisait probablement de même. S'il tentait jusque là de se mettre à la place Reira - seule raison pour laquelle il ne s'était pas emporté, alors que cette discussion le tendait à l'extrême - tous ses efforts s'envolent à la suite de son discours. Reira, malhonnête ? Il souffle, traduisant son amusement en même temps que son dédain, commençant à trouver les arguments de la brune pas loin du ridicule. — Et donc ? C'est quoi l'idée, rester mademoiselle parfaite sans aucun faux pas jusqu'à la fin de tes jours ? Regarder les autres vivre et t'excuser d'avoir essayé ? Eclaire-moi Reira, parce que j'ai du mal à comprendre. Ca y est, la patience s'épuise et ce surtout parce qu'il ne la comprend pas. Il faut dire que s'ils ont le point commun d'être facilement appréciables, Eliot et Reira sont en dehors de ça radicalement opposés dans leur mode de vie, la preuve dans l'incompréhension à laquelle ils se heurtent ce soir. — Pas que je sache. A moins qu'elle ne l'ait appris d'une manière ou d'une autre et qu'Odessa n'en ait tout simplement rien à faire, des draps que visitaient Eliot. — Si c'est ta conscience qui te pose problème, je préfère te dire tout de suite que je compte prendre l'entière responsabilité de cette histoire. Pas que ça soit rare de voir Eliot assumer quelque chose, mais de là à décider qu'il se mettra sur le devant de la scène pour que Reira soit épargnée, c'était quand même quelque chose. Il doute pourtant que ça soit réellement le fond du problème ; et c'est bien dommage. L'Evermere... Pas surprenant maintenant qu'il y pense et, ce faisant, Eliot se dit qu'il aurait probablement gagné à se montrer plus discret. S'il était encore l'heure de nier quelques minutes plus tôt, le moment est définitivement passé et de toute façon, Eliot n'a jamais été très friand de mensonges - pas de ceux frontaux, du moins. Elle n'est pas encore colère, juste blessée. Juste blessée ? Comme prévu, c'est encore pire et pour la première fois, son regard se met lui aussi à éviter le sien, soudain quelque peu honteux. Il ne sait pas quoi répondre, bien trop d'accord avec le fait que tout était effectivement plus simple quand elle ne savait pas et il se bat pour ne pas lui servir des arguments qu'il sait, au fond, tout à fait égoïstes. S'il se trouve l'envie pressante d'un verre de whisky tout droit sorti de la distillerie familiale, Eliot aurait été à cet instant capable d'accueillir généreusement toute boisson dans laquelle il aurait pu noyer ses malheurs. Un - énième - soupir franchit la barrière de ses lèvres alors qu'il passe une main dans sa tignasse blonde. — Pour être parfaitement honnête, je ne m'attendais pas à avoir un jour cette discussion avec toi. Je ne voulais pas te blesser, en tout cas. On fait difficilement plus honnête, à défaut de se découvrir un semblant de bon sens pour les situations épineuses.
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Reira Khan
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L'inconfort qu'elle éprouve grandit de seconde en seconde, à mesure qu'Eliot laisse entrevoir une frustration qu'elle juge mal placée. Pas qu'elle souhaite s'arroger le monopole de la frustration, mais elle ne comprend pas bien pourquoi il a l'air de mal prendre sa volonté de ne pas créer plus de problèmes que nécessaire. Reira ne souhaite pas être au centre de l'attention, et elle a de toute évidence sous-estimé sa capacité à prendre de mauvaises décisions. Sans doute aurait-elle du le savoir, à la seconde où leur relation a basculé d'amitié de longue date à quelque chose de plus, ou savoir qu'elle n'est pas une fille qui se lance dans ce genre d'histoire. Reira ne sait pas manier le concept de friends with benefits parce que ses émotions sont toujours à fleur de peau, et qu'elle est physiquement, mentalement, incapable de ne pas s'impliquer. Il était stupide de penser qu'elle soit capable de s'en tenir à une relation sans conséquence ni lendemain avec Eliot, et le retour de bâton la blesse quand bien même elle n'en dira rien au principal concerné. « Etre un numéro sur la liste, j'imagine. Il y a une différence entre le soupçonner et le savoir ouvertement. » Pas qu'elle le pense capable de réellement saisir la nuance car, à l'inverse d'elle, Eliot a toujours eu une facilité déconcertante à séparer le physique de l'affect. Oh, elle ne s'est jamais attendue à ce que les choses prennent un autre tournant, elle ne se voile pas la face : elle a toujours fait, et fera toujours, office d'une agréable distraction parce qu'elle n'est pas une fille problématique, qu'elle s'adapte en toutes circonstances et n'a pas assez d'égo pour le faire passer avant ceux des hommes. Mais ça ne l'empêche pas de mettre la limite là où cette histoire peut affecter d'autres personnes à commencer par Odessa. N'en déplaise à Eliot, il se méprend s'il croit une seconde qu'elle ne lui ferait pas payer la trahison même si Reira se montrait de bonne foi. « Je crois que tu sous-estimes son égo » réplique-t-elle sur le même ton. Avec Odessa ce n'est jamais une question d'intérêt, car l'intérêt qu'elle éprouve pour les autres n'est basé que sur ce que ces autres apporteront à sa faible estime d'elle-même. L'une comme l'autre souffrent du même problème, elle l'a toujours su, mais Odessa est incroyablement douée pour le masquer là où Reira ne se donnera jamais cette peine. Eliot se trompe s'il pense une seule seconde qu'il ne subira pas les conséquences de sa formidable capacité à trouver les problèmes ou, lorsqu'ils n'existent pas, à les créer pour satisfaire ses propres envies. Elle ne lui en veut pas, Reira, c'est aussi pour ça qu'elle l'apprécie : il challenge son immobilisme sans même forcer, simplement en étant lui-même et la mettant face à ses contradictions ; ça n'empêche pas que dans ce cas précis, elle préfère s'extirper de la situation tant qu'elle le peut encore. Eliot semble incapable d'entendre ce qu'elle lui dit et le ton qu'il emploie avec elle la déstabilise : il ne lui a jamais parlé comme ça, avec ce détachement dédaigneux, comme si elle n'était rien de plus qu'une gosse capricieuse qu'il fallait remettre à sa place froidement. Elle lève un regard peiné sur lui et se mord la lèvre pour contenir sa frustration et l'envie de lui donner le fond de sa pensée. « Tout le monde n'est pas capable de prendre les choses avec autant de nonchalance, Eliot. Je ne vais pas m'excuser de chercher à être quelqu'un de bien ! » Reira pousse un soupir impatient. Ils ne se comprennent pas. Ce n'est pas nouveau : ils ne se sont jamais vraiment compris, mais jusqu'à présent ça ne posait pas de problème, leur relation elle-même étant basée sur tout ce qui les oppose, plutôt que tout ce qui les rapproche. « Si tu trouves que vivre, c'est de faire ce que tu veux, quand tu le veux, sans te soucier des conséquences, alors non, clairement, je ne serai jamais cette fille-là. » Elle élève la voix, jamais assez pour donner le sentiment qu'elle est réellement en colère : elle est simplement lassée de cette discussion dont elle désapprouve la direction. A peine rassurée par le fait qu'Odessa ne soit au courant de rien, elle secoue cependant la tête à son commentaire, laisse échapper un rire sans chaleur. « Ah, si tu prends toute la responsabilité de l'histoire alors, tout va bien » elle raille. Comme si elle pouvait demander à sa conscience de ne pas culpabiliser juste parce qu'il l'a décidé. Il semble avoir compris qu'il ne tirerait rien d'elle en attaquant de cette façon : Reira n'a jamais bien réagi à la violence, ni des mots ni des gestes, et si certains espèrent encore que la bousculer provoquera un déclic en elle, c'est parce qu'ils ne la connaissent pas assez pour savoir qu'elle est exactement ce qu'elle prétend être. Elle tire son bonheur dans le fait de rendre son entourage heureux, quitte à se mettre au deuxième plan. C'est comme ça, elle a toujours été cette fille douce et c'est à prendre ou à laisser parce que personne ne serait capable de la faire changer, encore moins lui. Elle acquiesce doucement quand il lui répond. Elle sait qu'il ne voulait pas la blesser, elle ne pourrait jamais imaginer qu'il fasse quelque chose pour lui nuire ; indépendamment de cette histoire, ils sont amis et l'ont toujours été. La bienveillance n'est peut-être plus le maître mot de leur bande d'amis, mais il n'en reste pas moins qu'avec certains, ils continuent encore de l'appliquer. Reira pose une main sur l'épaule d'Eliot, comme pour le rassurer, et retire sa main presque aussi brusquement. « Tout ce que je veux te faire comprendre, c'est que cette histoire n'en vaut pas la peine. Elle ne va nulle part, je suis juste une distraction, et tu peux obtenir la même chose de n'importe quelle autre fille. Si y mettre un terme dès maintenant peut en plus empêcher de blesser une personne à laquelle je tiens, je ne vois pas ce qu'il y a de mal à ça. » Reira, obligée encore et toujours de se justifier, de trouver le compromis mais également de ne pas s'attaquer au véritable fond du problème : elle se heurte à la réalisation qu'elle ne sera jamais rien de plus pour Eliot et préfère jouer l'autruche plutôt que de continuer à s'impliquer au risque d'en souffrir.
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