a little sass and a lot of badass · w/ odessa



 
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Lyla Drysdale
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Lyla Drysdale
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making fun of someone you're angry with is childish.
be an adult, hit them with your car.



Elle connait cette voix. Et peut-être même toute la collection d’autres qui tentent de s’y mêler dans une cacophonie telle qu’elle ne parvient plus à reprendre le fil du dossier qui lui prend la tête depuis bien trois jours. Ses ongles à la manucure impeccable tapotent nerveusement sur le clavier de son ordinateur puis à force d’une cavalcade agacée, trouve son bureau qu’elle frappe d’un coup sec, pour ce qu’elle trouve inacceptable d’avoir une telle concentration d’emmerdeurs dans un même couloir. Au-delà d’avoir le sentiment que l’arrogance d’Odessa Rhodes et le Chanel numéro 5 de sa mère sont en train de déferler dans les couloirs de la court de justice londonienne, Lyla flaire les grandes prétentions de Malcolm Salvetti, le Zeus des avocats et du client que son assistante lui rapporte être nul autre qu’un Adam Rhodes décidé à atteindre l’Everest de l’intolérable en terme de relations familiale. Sans avoir tous les détails et n’avoir éprouvé qu’un intérêt moindre pour l’affaire, Lyla sait qu’il s’agit d’un conflit de patrimoine et si elle croit qu’il est question d’un partage, on la détrompe à lui murmurant à travers la porte qu’il est question d’aller au procès. Son assistante à l’air tout bonnement scandalisée, et ce que Lyla entend filtrer par la porte laissée entrouverte lui indique qu’elle n’est visiblement pas la seule ; dieu que Beth Rhodes peut-être dramatique quand elle veut. Elle prétendra pour elle-même que c’est uniquement pour fermer la porte qu’elle se lève. Qu’il n’est pas question d’une pseudo-once d’amitié qui stagne en elle, comme des restes dont on ne veut pas dans un frigo, ou même d’une curiosité qu’elle n’a pas de maladive. Qu’elle a besoin de travailler dans le calme plutôt que d’entendre tout ce que Adam Rhodes a de moralement dégueulasse à dire à sa fille et à son ex-femme qu’il a lâchement laissé derrière-lui à l’époque, et sur qui il vient de se retourner pour trop. Mais sans y réfléchir, ses talons l’amènent d’abord dans le couloir, puis sur la scène du crime. Malcolm Salvetti est le premier à se tourner vers elle, et elle devine que son regard a peiné à se détourner d’Odessa, mais ne regrette pas pour le ravissant spectacle que Lyla offre, apprêtée dans son tailleur sur mesure et perchée sur ses talons hors de prix.  Il lui dessine les courbes et se jette du regard sur le début de petit décolleté qu’elle regrette d’avoir osé, comme si un regard pouvait littéralement baiser la dernière arrivée de l’escadron-conseil à la court suprême. Elle fait le choix délibéré de l’ignorer, de se convaincre que son regard, il le partage malheureusement et bien malgré lui, avec un cochon.   “ So you are, indeed, suing your own daughter.  ”  What. A. Cunt. Tout ce qu’elle a de très sérieux et de hautement professionnel fout le camp dans cette unique remarque de profond jugement qu’elle ne parvient pas à regretter. Elle adresse à Adam un regard, qui saura inévitablement reconnaitre la gamine qui a bien grandi. Lyla est à ce point proche de son père qu’elle n’envisage pas qu’on puisse trainer son propre sang devant un tribunal, et pourtant. Un silence s’installe, ou du moins un blanc dans la conversation qu’elle vient d’interrompre, attendu que le silence est une denrée rare entre les Rhodes qui ont toujours de quoi se reprocher tous les malheurs du monde.   “ I believe it’s none of your business, Lyla. ”   I believe my heels are bigger than your dick. Malcolm, en plus de sa réflexion, lui jette un sourire de satisfaction qu’elle dédaigne immédiatement. Lyla Drysdale ne connait aucun juste milieu. Il n’est aucune nuance de gris dans sa vie, que ce soit dans son tempérament ou dans sa garde robe. Elle va de zéro à fuck everybody et ne s’arrête pas sur les échelons intermédiaires ; pas le temps, pas l’envie, pas la patience. C’est donc tout naturellement que le ton tranche presque autant que le regard lorsqu’elle prend la parole :   “ It’s Counselor Drysdale, and I believe it became my business about ten seconds ago, so I will take this. ”  Elle s’empare du  dossier qu’Odessa tient entre ses bras, en devinant que Malcolm n’a pas trouvé d’opposant valable dans ce procès faute de moyens et de volontaires, mais en dépit de tous leurs différents, c’est au moins ça que Lyla est capable d’offrir à une vieille amie. Odessa a des défauts, dieu seul sait combien Lyla pourrait en lister de tête, mais personne ne mérite décemment de se retrouver sur le banc des accusés pour ce qu’elle devine être un motif ou un but dérisoire et déraisonnable. C’est d’autant plus valable que Lyla sait ; a été là, a tenu la main, offert son épaule, réconforté. Elles ont peut-être un gouffre insurmontable entre elles, mais elle sait que cette garce-là a été forgée dans le feu que son père s’amuse encore à entretenir. Alors alors.   “ Thank you very much. Beth, how about a nice cup of tea ?  Elena will take care of you. ”  Beth lui prend la main, un sourire triste sur les lèvres puis s’éloigne dans les traces de son assistante, non sans un regard vers une paire toute droit venue de la décennie passée.   “  Third door to your right, Ms. Rhodes.  ”  D’une vague de la main, elle l’invite dans la bonne direction et lui emboite le pas jusqu’à son bureau, puis referme la porte.   “ Please, have a sit.  ”  Incapable de choisir une attitude parfaite à adopter, puisqu’il n’y en a pas, Lyla persévère dans le rôle qui lui va le mieux : la femme de justice, droite, disciplinée, altière et peut-être un rien hautaine, pas parce qu’il le faut, mais parce qu’en vertu de son diplôme durement obtenu à Harvard, elle a le droit.   “ Do you want a cup of coffee or tea maybe ? ”  More like bourbon or shit.  Si seulement. Alors qu’elle prend place derrière son bureau et range son téléphone sous l’écran de son ordinateur, elle désigne le dossier posé entre elles d’un regard inquisiteur.    “ So, what's so important now, that your father'd be willing to take you to court ?   ”  Elle ne compte pas feuilleter le dossier maintenant, mais plutôt tirer toutes les informations d’Odessa, en admettant qu’elle daignera même prendre la main qu’elle lui tend bon gré mal gré. Pas qu’elle ait beaucoup le choix, et c’est même certain qu’elles n’en ont toutes les deux aucune envie, mais il est des règles à respecter dans le groupe quoi qu’il en coûte. Le soutien infaillible ainsi que la mise à disposition des ressources sont des principes inviolables, et si Odessa est au-delà de toutes ces choses pour une question de fierté mal placée et de mec,  la porte se trouve à sa droite, Lyla aura fait sa part du marché.
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Odessa Rhodes

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C'est une plaisanterie, et une de très mauvais goût. And a happy belated April Fools' Day! Elle interroge du regard une Beth Rhodes - lancée dans une tirade interminable - afin d'obtenir confirmation mais celle-ci tarde à venir si bien qu'elle se retrouve contrainte d'agripper sa génitrice par les épaules pour lui soutirer une réponse claire et intelligible contrastant avec le ramassis d'absurdités qu'elle est occupée à déverser. Il s'avère finalement que le mauvais pressentiment qui la gagne est tout ce qu'il y a de justifié quand bien même se refuse-t-elle à encaisser la nouvelle avec toute la retenue qu'elle ne possède de toute façon pas. Dad is suing us is what you're trying to tell me? I could kill him right now. His own daughter? Why? Il leur a déjà tout pris, jusqu'à leur dignité. La main qui vient froisser l'étoffe de son chemisier afin de faire taire la douleur qui s'insinue dans sa poitrine, tandis que sa voix se brise sur sa dernière interrogation ; une question à laquelle elle n'a jamais trouvé réponse. Mais vraiment, à quoi de plus pouvait-elle s'attendre de la part d'un homme qui a jugé bon d'abandonner sa progéniture sans un mot, sans un au revoir. Elle ne représente rien à ses yeux si ce n'est la somme de ses erreurs passées, circonstance qu'il a tôt fait de lui rappeler lors de leur dernière rencontre. Elle n'est qu'une inconnue, un profil de passage, un visage parmi tant d'autres. Tout cela est d'autant plus navrant qu'elle n'a pas vraiment adressé la parole à sa mère depuis qu'elle a quitté la maison familiale, blâmant cette dernière pour le départ d'un père qui a profité d'une compassion dont il n'a jamais été digne, même après preuve indéniable de son égocentrisme. Des années d'un quasi-silence radio interrompu par un énième scandale venu ébranler le foyer Rhodes qui n'a pas fini de se faire remarquer. Les murs de la cour de justice renvoient l'écho des cris et réclamations d'une Beth Rhodes qui ne sait masquer sa rancœur face aux traits impassibles d'un ex-époux jugé détestable. Odessa demeure étrangement calme, une accalmie de surface qui ne présage jamais rien de bon, tentant au mieux d'étouffer la cacophonie ambiante, son esprit résonnant de toutes les immondices proférées par ces modèles d'éducation. — For God's sake, can you stop yapping like a crazy hyena! Sa voix se fait enfin entendre et Beth se positionne de manière à croiser le regard défiant de sa fille, prête à faire d'elle la nouvelle cible de son irascibilité. Une entreprise avortée alors qu'Odessa reporte son attention sur son père qu'elle désigne d'une main tremblante, rage infernale transpirant de chaque parcelle de son corps. — And you, you're an arse. I hope you rot in hell. Elle attrape le bras de sa génitrice pour l'entraîner loin de ce nouvel ennemi qu'ils ont en commun, mais est confrontée au regard lascif d'une tierce personne dont elle avait jusqu'alors éludé la présence. Du moins avait-elle essayé, préférant jouer la carte de l'indifférence jusqu'à ce qu'elle ne vienne à bout de ses réserves de flegme. — May I help you? l'interroge-t-elle, question purement rhétorique, plus que consciente de l'objectification dont elle est victime, tout son être relayant clairement le message de sa dépravation. Elle ressent le besoin pressant de rentrer prendre une douche pour se laver de ces œillades lubriques lorsqu'une silhouette familière débarque sur les lieux et vient se greffer au petit groupe qui se donne en spectacle depuis plusieurs minutes. Of all people. Brilliant. Odessa s'apprête à lui reprocher son interruption mais se retient de tout commentaire tandis que Lyla prend l'initiative de réduire les deux hommes au silence avec une certaine grâce dont la Rhodes, à sa place, se serait bien dispensée. Lyla a toujours eu une certaine aisance à imposer le silence chez Odessa ; l'unique membre du groupe qui ne la considérait pas avec précaution, désapprouvant sans crainte la conduite tout sauf irréprochable de son amie. Une attitude qui lui a valu d'obtenir le respect d'Odessa jusqu'à ce que le tourbillon Jamie ne vienne tout emporter sur son passage. L'assistante judiciaire s'empare du dossier que la décoratrice tient entre les mains, la déchargeant d'un poids trop lourd à porter. Cette dernière prend l'initiative de suivre les indications de Lyla non sans un regard vers son père qui n'a même pas le courage de lui rendre la pareille. Coward. Elle souffle un — I'm alright, thanks, en réponse aux propositions faites par Lyla, examinant avec attention - et petite admiration - le bureau de son amie.— Nice office. Le compliment peut paraître artificieux mais Odessa n'est pas là pour critiquer la réussite de Lyla qui, grand bien lui en fasse, semble faite pour évoluer dans ce type d'environnement. Elle est encore debout, près du bureau, lorsqu'on l'interroge sur la raison de sa présence, refusant de prendre place sur la chaise qui lui a été désignée, énième caprice d'enfant. — He's a pathetic excuse for a human being, that should be reason enough. Odessa lui fait l'affront de lui rappeler qu'il n'est pas perfection faite homme, qu'il n'a d'un père que le titre qu'il s'octroie. Qu'il s'octroyait, car il y a bien longtemps qu'il a cessé d'endosser ce rôle, lui préférant celui d'étranger. La gamine, l'adolescente ne comprennent pas, continuant de pleurer cette disparition soudaine. L'adulte fronce des sourcils, et laisse échapper un rire nerveux alors que ses prunelles croisent enfin celles de Lyla. — Why do you care anyway? And don't tell me you're just doing your job. Elle sait que rien ne se fait jamais dans le désintéressement, l'altruisme le plus total, elle connaît la nature des hommes, ne s'en laisse pas conter. Depuis le retour de Lyla - et bien avant cela - Odessa s'est montrée des plus désagréables envers son amie de toujours alors cet acte de bienveillance éveille sa suspicion. — I've been all but nice to you. Is this your way of showing me you're the bigger person here? Congratulations, you are. Une tâche des plus aisées à accomplir en vu du caractère peu amène d'Odessa Rhodes. Il n'empêche qu'elle ravale sa fierté et prend place sur la chaise afin de faire face à Lyla. — Everything? Starting with the house they bought together. The one he left behind when he decided he was too good for us. That house. Et si Beth n'a pas hérité des mêmes moyens financiers que son époux, elle avait à l'époque insisté pour faire partie de la transaction, trop fière pour se sentir redevable envers lui toute sa vie ; une qualité qu'elle a jugé bon d'inculquer à sa fille. Une maison qui, aujourd'hui, a plus de valeur à ses yeux que sa famille. — I just don't understand... Les mots lui échappent, dévoilant malgré elle cette sensibilité qu'elle tente de voiler derrière ses remarques caustiques et ses sourires hypocrites.
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Elle ignore délibérément la remarque sur son bureau, qu’elle trouve bien trop grand pour une seule personne et sans aucun charme, parce que ça n’a pas la moindre espèce d’importance et qu’elle reconnait là la décoratrice d’intérieur qui se prononce plutôt que la fille mise en procès par son propre père. Un masque de plus pour détourner l’attention. Lyla sait parfaitement les déceler, pour ce qu’elle en utilise elle-même bien plus qu’elle ne daignera l’admettre, et la parade ne prend pas. Son refus de s’asseoir l’irrite d’emblée, mais elle sait aussi que c’est dû à la personne plus qu’à son attitude ; faut dire qu’elle y est habituée depuis le temps et que la distance n’a rien changé de sa tolérance aux petits caprices d’Odessa. En revanche elle ne peut s’empêcher de la toiser, et d’immédiatement faire le lien avec Jamie, ce qui est regrettable puisque ce n’est ni le moment, ni l’endroit, mais au moins elle sait pourquoi elle exècre jusqu’à sa présence dans son bureau.   “ Just like the rest of them, but that’s not what I asked. ”  Lyla est chanceuse au moins dans cet aspect de sa vie : son père aime ses enfants plus que tout. Puisqu’elle était là lors de la grande chute des Rhodes, qu’elle a été l’épaule sur laquelle pleurer et la main tendue, Lyla sait combien Adam Rhodes est pourri,tant dans sa morale que jusque dans la moelle.  Elle-même n’a jamais été capable de réprimer une petite aversion dirigée vers l’homme, considérant à l’époque qu’on ne pouvait décemment pas faire pareil coup à sa famille, et certainement pas à son amie qu’elle aurait à l’époque protégée de tous les démons que ce monde a engendré. Comme les temps changent. Sans surprise, Odessa se lance dans les remarques dont elles auraient très bien pu se passer et prouve qu’il y a encore, au moins à ses yeux, une cours de récréation autour d’elles et non un bureau très officiel à la Court suprême de Grande-Bretagne. Inévitablement, Lyla lui répond de la même insolence, même si silencieuse de son côté, en levant les yeux au ciel et ramenant ses deux bras au-dessus de sa poitrine. Si elle avait besoin d’une piqure de rappel quant au pourquoi du comment vis-à-vis d’Odessa, la voilà.   “ I’m not. This is not my job. And I don’t care. Not as much as I used to anyway.  ”   Lyla protège jalousement ses vérités, mais il n’en reste pas moins qu’elle est d’une transparence absolue ; au moins dans le professionnel. Le petit linge sale familiale, qu’on le lave en privé ou en publique, n’est pas de son ressort. Ses capacités et responsabilités vont bien au-delà de ces idioties, et elle veut qu’Odessa prenne la pleine mesure de la fleur qu’elle lui fait ici, sachant pertinemment qu'elle n'a pas à le faire.   “ I know I am. Out of the two of us, I was always the bigger person and always will, apparently. ”  Un rictus sur les lèvres et une pleine certitude sur les traits, Lyla se tourne et va s’asseoir dans son siège, les jambes croisées, puisqu’il faut apparemment un exemple à suivre pour la peste des deux. Elle n’est d’ordinaire pas si incisive dans ses propos et certainement pas si imbue, mais elle se trouve sur son terrain de jeu et ne pourrait être plus certaine de ce qu’elle avance ; autrement Odessa serait en train de prendre toutes les demandes extravagantes de son père dans la figure et de se chercher des cartons de déménagements. Mais parce que Lyla est effectivement la grande personne, pas seulement des deux, mais de la bande, Odessa est dans son bureau.    “ I’m not here to be your friend. I haven’t been your friend in a very long time, and I don’t plan on changing the state of things between us. That being said, not that you deserve it or anything, because you’ve been all but nice to me indeed, I do think someone should always have the right tools to make it a fair fight against a worthless piece of shit.”  Pour des raisons d’étiques et parce que dans ce monde de requins et de grands connards, Lyla se sent investie d’une mission. Si pas pour des proches, alors pour qui ? D’autant qu’elle refuse d’imaginer que le père, qui n’a aucune morale et donné à Odessa un tas de névroses qu’il est temps d’apaiser, puisse l’emporter une nouvelle fois. C’est une question d’étique, d’accord, mais aussi de principe, et dans le fond, il y a des années lumière, d’amitié.   “ Two of them, actually.  ”  Elle poussa un long soupir, irritée par avance de devoir se confronter à plus vissé des avocats de la court. Malcolm est un excellent avocat, voire peut-être trop, mais il ne se bat pas pour que justice soit faite, mais plutôt pour gagner. Il suit les procédures, mais il ne respecte pas les règles morales qui sont pourtant primordiales. Il est aussi un prédateur sexuel que personne n’a l’audace de foutre sous les feux de la rampe pour des questions de carrière, et elle ne peut que comprendre, même si elle ne l’accepte pas. Lyla n’est pas prête de s’y confronter, mais elle prend l’arrivée d’Odessa dans son bureau comme son occasion de prouver qu’elle n’est pas seulement de longues jambes sur des talons et un joli derrière dans un tailleur ; ce que Malcolm a l’air de croire et vouloir pour plus que des affaires professionnelles.    “ But if you want to lose everything out of pure spite, please, there’s the door. Have a nice day. ”   out of pure spite, because I fell in love with your ex boyfriend a million years ago , serait plus juste, mais elle refuse catégoriquement de le mentionner, même si elles savent toutes deux de quoi il s’agit vraiment. Odessa créé la surpris en s’installant sur le siège en face, et Lyla s’enfonce un peu plus dans son siège, les jambes croisées et ses talons jouants avec un des pieds de son bureau. Un air triste fait une incursion rapide sur ses traits lorsque le masque se brise et que la Odessa qu’elle a  aimée comme une soeur il y a longtemps fait une apparition. Elle sert les lèvres, puis prend la décision de se lever pour lui faire face.    “ I do. Your asshole-dad wants your childhood home. You have every right to be upset. It’s human.”  Elle ne peut pas s’imaginer être à sa place, ou ne pourrait même deviner ce qu’elle peut ressentir.   “ And you are in your rights if you want to go to war against your hold man.  ”  Les bras croisés au-dessus de sa poitrine, elle s’assoit à côté d’elle, mais sur son bureau.    “ I can help you with that. Despite our differences, I don’t want you and your mother to end up with nothing at all.  ” 
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