don't forget to remember me · r/oliver



 
Le Deal du moment :
Bon plan achat en duo : 2ème robot cuiseur ...
Voir le deal
600 €

Sage Whitmore
look for the girl with the broken smile
Sage Whitmore
Date d'inscription : 05/04/2020
Messages : 438
avatar © : alicia vikander @rosewins, labonairs.
evermore and further

Feuille de personnage
doppelganger : ⋅ lady guinevere ⋅
from : erendieren
relationships :

don't forget to remember me · r/oliver Empty
don't forget to remember me · r/oliver
rédigé Mar 7 Avr - 20:40


“not so much two ships passing in the night
as two ships sailing together for a time,
but always bound for different ports.”
⋅   ⋅   ⋅
[ flashback ; a few years ago in london ]
@oliver beckett & @sage whitmore


Elle se sent d'attaque, Sage, pour cette soirée qui vient à point nommé pour la célibataire qu'elle est trop peu habituée à être. Si la séduction n'est pas un art qu'elle pratique avec perfection, elle est de ces femmes habituées à être courtisées, quand bien même elle ne s'intéresse souvent que très peu à ses "prétendants" compte tenu des relations longues et sérieuses dans lequel elle s'investie corps et âme. Pourtant elle n'est ces temps-ci liée à personne et commence à trouver le temps long tant elle peine à trouver quelqu'un à qui donner son affection - et qui l'intéresse suffisamment pour avoir envie de la donner. Aucun homme n'a réveillé son palpitant depuis des mois et elle commence à perdre son enthousiasme à mesure que ses sorties se révèlent peu généreuses en rencontres - dignes d'intérêt, du moins. — Ah oui, on en est là, siffle Lydia qui hausse un sourcil amusé en constatant le résultat de longues minutes de préparation. Sage croise son regard dans le miroir alors qu'elle applique son rouge à lèvres, ignorant le ton moqueur de son amie qui, elle le sait, n'a pas fini de la taquiner pour la soirée. — Aux grands maux les grands remèdes. C'est trop ? Pour certains, ce sont les hormones et l'entrejambe qui s'agitent : chez Sage, c'est le coeur qui s'affole. Elle porte une main à la tresse qui repose contre sa nuque et se lève pour s'autoriser une vision d'ensemble de sa silhouette : une top noir décolleté ce qu'il faut, une jupe carmin mi-cuisses et une paire d'escarpins noirs, chose assez incroyable quand on sait que Sage est bien plus adepte des bottines à talons larges et pas spécialement vertigineux. Son maquillage est plus prononcé que d'habitude : son regard est mis en valeur par un mascara généreusement appliqué et ses lèvres, peignées de rouge, attirent l'oeil. — Pour toi oui. Pour les autres, ce sera parfait. Voilà tout l'aval dont elle a besoin : les deux filles enfilent une veste et se mettent en route direction un bar dans le quartier de Camden que Sage a peu l'habitude de fréquenter mais qui a au moins le mérite de pouvoir accueillir pas mal de monde : de quoi favoriser les rencontres, en somme. Elles arrivent sur les coups de dix heures et Lydia s'empresse d'aller retrouver son groupe au bar - des amis et connaissances d'université. Sage les trouve déjà bien agités et bruyants, mais ça n'est probablement du qu'à une pointe de mauvaise foi de remarquer que les hommes du groupe ont surtout l'air d'une bande de gamins immatures ayant à peine passé la crise d'adolescence. Son humeur s'assombrit et elle perd rapidement goût à la conversation - bien que ça ne soit pas vraiment un problème sachant que le groupe ne fait littéralement qu'enchaîner les shots en balbutiant de gras encouragements. Elle s'éloigne du bruit et des éclaboussures de vodka-red bull et se commande un sage martini de son côté. Sage est clairement déçue ; pas qu'elle soit à ce point obstinée à rencontrer son âme soeur dans le premier bar londonien mais l'accumulation de mois de solitude commencent à peser sur son humeur générale. Plus susceptible qu'à son d'habitude - si tant est que ce soit possible - elle n'accepte pas même que Lydia vienne lui tenir compagnie et assure les retrouver sitôt qu'on lui aura servi son verre. Piètre mensonge évidemment puisqu'elle en profite pour s'installer à un tabouret de bar, suffisamment loin pour ne plus avoir l'impression d'assister à une soirée de lycéens à peine diplômés. — Ca valait bien la peine, qu'elle marmonne pour elle-même dans ce qui ressemble à un rire. Son allure supposée fabuleuse fait visiblement le plaisir du barman qui lui adresse de grands et polis sourires, mais c'est tout. Au moins a-t-elle encore suffisamment de recul pour s'autoriser quelques secondes d'autodérision ; elle trempe les lèvres dans son martini fraichement commandé et ose à peine jeter trop de regards autour d'elle tant la gêne d'être seule au comptoir commence à monter. Une fois de plus, il lui manque cette brute confiance en elle qui, en un regard, suffirait à faire comprendre aux autres qu'elle s'en moque, de ce qu'ils pensent. Mais Sage garde obstinément son regard fixé sur les olives noyées dans son martini et commence à se dire que la solution n'est peut-être que l'alcool : accélérer suffisamment sa décente pour rejoindre Lydia et sa bande, enchaîner les shots, gueuler avec eux quand elle aura atteint ses limites d'ivresse, rentrer chez elle et prier pour que cette soirée ne soit, le lendemain matin, qu'un lointain souvenir.
Revenir en haut Aller en bas
Oliver Beckett
should've been born with a warning sign
Oliver Beckett
Date d'inscription : 04/04/2020
Messages : 480
avatar © : max irons ⋅ sayaa (av) mine (gifs).
evermore and further

Feuille de personnage
doppelganger : prince lancelot of erendieren.
from : frostväll
relationships :

don't forget to remember me · r/oliver Empty


· · · · · · · · · · · · · · · · · · · · ·
Maybe love at first sight isn’t what we think it is.
Maybe it’s recognising a soul we loved in a past life
and falling in love with them again.

@sage whitmore

Oliver n'est rien, si pas un homme de tradition. Est-il donc surprenant de le retrouver attablé à l'un de ses pubs fétiches en compagnie de ses collègues pour l'habituel afterwork du jeudi ? A dire vrai, leurs afterworks n'ont plus de rythme, excepté celui instillé par l'élan de motivation caractéristique qui suit inévitablement le soupir après une profonde journée de merde, puis la proposition hurlée à travers tous les open spaces. Des motivés pour une bière au pub après le taf ? Et Oliver est motivé, toujours, lorsqu'il s'agit de descendre pinte sur pinte au pub le plus proche de son travail tout en commentant sur les problèmes du jour, les enculés de patrons, les enculés de clients, et tous les enculés de façon générale tant la discussion dérive facilement au bout de la troisième, voire quatrième pinte. Cet afterwork ne faisant pas exception à la règle, Oliver est donc assis, le sourire moqueur sur les lèvres tandis qu'Alan partage sa vision du monde capitaliste. Un vaste sujet, s'il en est, qu'il a cessé de réellement écouter au moins quinze bonnes minutes plus tôt pour observer d'un regard curieux les allées et venues des clients. Ils ne sont qu'entre hommes – comme souvent – et on ne tarde pas à dériver sur les femmes – comme souvent. Certains de ses collègues sont mariés, et la sortie au pub est la seule bouffée d'air qu'ils arrivent à avaler dans l'enfer apparent que semble être devenu leur vie depuis qu'on leur a passé la bague au doigt (comme s'ils n'avaient pas eu leur mot à dire). D'autres sont célibataires, désespérément à la recherche de l'âme sœur et désespérément convaincus qu'ils la trouveront ici, dans ce pub bondé où on s'entend à peine parler. D'autres, enfin, dont Ollie fait évidemment partie, prennent les choses avec plus de bonhommie et attendent que l'action leur tombe sur le coin de la gueule. Et si pas... il y aura toujours une bière pour faire passer le temps, jusqu'à tanguer pour rentrer chez lui et regretter le lendemain matin de s'être laissé embarquer encore une fois par ses collègues pour un afterwork. Les heures défilent à la vitesse de l'éclair, le jour cède place à la nuit, le bar ne désemplit pas, c'est même à peine si on arrive à voir à deux mètres. Un match de foot est rediffusé et nourrit apparemment les passions des retardataires, ses collègues ont décidé de changer de sujet pour retourner sur celui qui les intéresse vraiment (les femmes) et Ollie revient dans la conversation lorsqu'Alan s'adresse directement à lui pour lui demander s'il a revue Jodie depuis leur dernier date. Il secoue la tête. « Nope. Pas sur la même longueur d'onde. J'ai lâché l'affaire quand elle a parlé de rencontrer ses parents après trois dates. » Pas de grande surprise, mais un gros moment de solitude. Jodie s'est mise à pleurer, visiblement incapable de comprendre le problème avec elle, et Ollie l'a consolée comme le type bien qu'il est à grand renfort de t'es une fille géniale, je suis juste pas prêt pour ça. « Je vais m'en reprendre une, vous en voulez une autre ? » demande-t-il en désignant sa pinte vide d'un signe de tête. Alan – évidemment – acquiesce tandis que les autres secouent la tête. Il tend les pintes à la serveuse débordée et se lève pour prendre la direction du comptoir, blindé, collant, et où le brouhaha est pire qu'ailleurs. Oliver se fraie un chemin, à grand renfort de coudes et de sourires polis d'excuse, jusqu'à trouver un semblant de place pour passer commande. Un regard en direction des trois barmen l'informe qu'il est bon pour attendre une bonne dizaine de minutes avant qu'on ne s'occupe de lui. Patient, il en profite pour observer ce qu'il se passe autour de lui, et son regard s'arrête sur la brune à côté de lui visiblement en grand débat intérieur à en juger par l'attention qu'elle porte à son verre de ce qu'il devine être du martini. « T'es en train de te demander si ton verre est assez grand pour te noyer dedans ou... ? » entame-t-il, sourire moqueur accroché aux lèvres. « Tu dois être la seule personne dans ce pub à avoir l'air aussi dépitée. Et à boire autre chose que de la bière, aussi. » Un fait assez rare pour être signalé. « Un peu plus et on croirait que tu t'es faite planter par ton date. » Ce qui lui semble probable, vu comme elle est habillée et coiffée. Pas le genre de tenues qu'on viendrait mettre ici – encore que – sans une intention particulière derrière.
Revenir en haut Aller en bas
Sage Whitmore
look for the girl with the broken smile
Sage Whitmore
Date d'inscription : 05/04/2020
Messages : 438
avatar © : alicia vikander @rosewins, labonairs.
evermore and further

Feuille de personnage
doppelganger : ⋅ lady guinevere ⋅
from : erendieren
relationships :

don't forget to remember me · r/oliver Empty

Elle manque sûrement d'un peu de panache pour prendre la situation avec le sourire, ou du moins un qui ne soit pas si amer. Si la déception est marquée sur son visage, Sage sait malgré tout que ce moment d'isolement ne durera pas et qu'elle finira rapidement par rejoindre ses acolytes : elle est après tout sortie pour passer un bon moment, pas pour broyer du noir sous prétexte que personne n'est à son goût. Il faut croire que son humeur maussade détonne avec le lieu : il lui faut quelques secondes pour comprendre qu'un homme s'adresse à elle, sourire amusé aux lèvres. — Hm ? Les mots ne font pas tout de suite sens dans son esprit et, surtout, elle tente de savoir s'il essaie d'être sympathique ou s'il a plutôt décidé de se moquer d'elle pour s'occuper dans sa quête d'une bière. —  En effet. Et je crois que la réponse est non. Le ton ferme et l'air décidé, Sage porte son verre à peine entamé à ses lèvres et le vide d'une traite, comme pour sortir de sa transe. Elle croque ensuite dans une des olives empalées sur un pic dans son verre désormais vide pour faire passer le tout et reporte son attention sur l'inconnu. —  Loin de moi l'envie de me faire remarquer : tu aurais du me prévenir une bonne dizaine de minutes plus tôt, ça m'aurait aidée à me fondre dans la masse, réplique-t-elle en retrouvant un semblant de sourire en réalisant que cet inconnu de comptoir n'a pas l'air d'avoir grand chose en commun avec les compagnons de Lydia. Le martini n'était visiblement pas un choix commun : sa tenue non plus, à en juger par la façon dont il la détaille et elle regrette bien vite d'avoir cédé aux escarpins. —  La bière ça peut s'arranger ; l'air dépité par contre, ça risque de demander plus de travail. Elle repousse son feu martini du bout des doigts et lève la tête pour tenter de retrouver le regard du barman qui l'a servie un peu plus tôt et qui croule désormais sous les commandes. Il est étrangement moins enclin à prendre la sienne depuis que ce charmant blondinet lui a adressé la parole : tant mieux, ça lui laissera le temps de digérer le martini qu'elle sent encore glisser le long de son oesophage. Elle a le cul entre deux chaises, Sage. Doit-elle rester sagement à sa place et prétendre que rien ne peut l'atteindre, pas même les réflexions un brin moqueuses d'un parfait inconnu ou serait-il justement l'heure qu'elle batte en retraite et retrouve Lydia, comme elle l'avait promis ? Elle penche de plus en plus vers la seconde option, surtout quand il mentionne le possible lapin qu'on lui aurait posé. Piquée dans sa fierté, Sage détourne le regard avec mauvaise humeur, agacée d'être confrontée à l'image qu'elle renvoie. On croirait seulement. Le ton est un peu sec et elle détourne une fois de plus le regard. Elle se demande s'il est si bienveillant que ça et s'il n'a pas plutôt envie de jouer les mâles alpha pour qui une soirée n'est pas réussie tant qu'il n'a pas humilié une femme. Sage se garde bien de préciser que non, elle ne pas de celles que l'on plante une fois le rancard fixé mais estime qu'elle n'est pas encore tombée aussi bas que de devoir justifier sa vie amoureuse auprès du premier type croisé dans un bar. Comme pour atténuer l'inconfort qui s'est crée, le barman revient vers eux et demande à Sage ce qu'elle veut boire. —  Deux pintes, alors ? Ses prunelles se posent sur le blond debout à ses côtés, qu'elle toise avec curiosité. —  Ou une seule ira très bien aussi, je ne voudrais pas t'interrompre en plein date. Elle arque un sourcil, la curiosité finalement piquée par cet homme au physique qui, il faut bien le reconnaître, fait de l'ombre aux autres types du bar. Si Sage n'a pas l'habitude d'être si entreprenante - et encore, elle n'est pas certaine de ne pas finir par l'envoyer balader même s'il accepte sa demande subtile de rester en sa compagnie - la situation suffit à la pousser dans ses retranchements. Que risque-t-elle après tout, s'il lui avoue déjà être accompagné d'une présence féminine ? Une honte certes douloureuse, mais qu'elle prendra soin de noyer dans un très grand nombre de pintes et de martinis.
Revenir en haut Aller en bas
Oliver Beckett
should've been born with a warning sign
Oliver Beckett
Date d'inscription : 04/04/2020
Messages : 480
avatar © : max irons ⋅ sayaa (av) mine (gifs).
evermore and further

Feuille de personnage
doppelganger : prince lancelot of erendieren.
from : frostväll
relationships :

don't forget to remember me · r/oliver Empty

On aura rarement vu une femme aussi dépitée d'être quelque part, et Ollie ne peut s'empêcher de se poser mille et une questions sur les raisons qui la poussent à être aussi... malheureuse, dans sa jolie tenue. Même si le maquillage est trop – il les préfère toujours au naturel – et qu'elle est overdressed pour l'endroit où ils se trouvent, il y a quelque chose de fascinant dans le regard qu'elle pose sur lui. Une chaleur douce, doublée d'un rien de tristesse qu'il ne comprend pas, sans doute parce qu'il ne sait pas ce que ça veut dire, d'être triste. Ollie se régale bien trop de la vie, dans tout ce qu'elle a de plus exaltant, pour en arriver là, mais il serait curieux de savoir comment on devient comme elle, à avoir l'air de porter toute la misère du monde sur ses épaules avec autant de douceur. « Je crains que le verre ne soit pas assez grand, effectivement » continua-t-il de badiner avec autant de subtilité qu'un éléphant dans un magasin de porcelaine. « Quel intérêt de se fondre dans la masse après avoir mis tant d'efforts pour ne pas être fondue dans cette masse ? » Il pose sur elle un regard amusé, la détaille sans la moindre gêne sans toutefois s'imposer. Comme toujours, Ollie laisse le choix à l'autre de décider de ce qu'elle veut faire avec lui. S'il s'avère que sa voisine ne souhaite pas sa compagnie, il se contentera de partir retrouver ses potes, qui doivent sans doute se demander ce qui prend autant de temps. Elle semble sortir les griffes, peut-être vexée de son insinuation qui n'était pourtant pas faite pour blesser son égo. C'est une simple supposition, déduite de tout ce qu'il voit d'elle qui, une fois de plus, ne se fond pas dans la masse. Elle est trop apprêtée pour le lieu, seule devant un verre de martini et l'air de vouloir être n'importe où ailleurs. Comment ne pas imaginer une seconde qu'elle se soit faite plantée à un date ? « Ca me rassure. Si ça avait été moi ton date, tu peux être sûre que je t'aurais pas plantée » fait-il sur le ton de la confession. S'il ne regagne pas son estime avec une phrase tout ce qu'il y a de plus cliché – et toujours terriblement efficace, au moins quand on s'appelle Oliver Beckett – il capitulera une bonne fois pour toutes et la laissera à la contemplation tragique de son martini, désormais vide après qu'elle l'a sifflé d'une traite. Le barman s'intéresse enfin à ses deux clients et il acquiesce à la question qu'elle lui pose. Elle pourrait bien commander n'importe quoi qu'il accepterait, pourvu qu'il n'ait pas besoin de retourner avec ses potes à présent qu'une distraction comme elle se trouve dans les parages. A son commentaire, Ollie tourne la tête pour tenter d'apercevoir ses amis, à qui il ne manque visiblement pas. Il offre un sourire entendu à sa compagne. « Si par date tu veux dire passer ma soirée à descendre des pintes avec mes collègues, ça devrait aller. » Une façon comme une autre de faire passer le message : il n'est pas pris. Pas ce soir, pas de façon générale, et est tout disposé à passer les prochaines heures à faire la connaissance de cette femme, et plus si affinités. La conquête n'est pas une fin en soi, pas pour lui du moins, qui préfère de très loin tout ce qui peut y amener, ces moments de badinage innocents dont on ne sait jamais s'ils finiront ou non par dévier vers quelque chose de plus. La seule chose dont il soit certain, c'est qu'il serait idiot de ne pas avoir cette perspective – cette possibilité – en tête. Le barman revient avec leurs pintes et Ollie cogne son verre contre le sien. « A la tienne. » En quelques gorgées, le tiers de la pinte a disparu. « Qu'est-ce qui t'amènes ici ? Je suis un habitué des lieux et je crois pas t'avoir déjà vue. Je m'en serais rappelé. » Ah, tout est dans le manque total de subtilité et le flirt outrancier, qu'il compense d'un sourire qu'il espère adorable. « Et surtout, comment se fait-il que tu sois seule au comptoir, alors que j'ai vu au moins cinq ou six mecs te dévisager rien que sur les cinq dernières minutes. Ce que je trouve d'ailleurs assez irrespectueux : pour ce qu'ils en savent, t'es peut-être en couple avec moi. » Il hausse les épaules nonchalamment. Oui, il est possessif et non, exhiber sa copine à tous les dalleux du pub n'est pas une option dans sa vie.
Revenir en haut Aller en bas
Sage Whitmore
look for the girl with the broken smile
Sage Whitmore
Date d'inscription : 05/04/2020
Messages : 438
avatar © : alicia vikander @rosewins, labonairs.
evermore and further

Feuille de personnage
doppelganger : ⋅ lady guinevere ⋅
from : erendieren
relationships :

don't forget to remember me · r/oliver Empty

C'est un peu quitte ou double pour Sage ce soir qui, à mesure qu'elle pose les yeux sur les traits plus qu'avantageux de cet homme qui la contemple, se conforte dans l'idée que ce sera lui ou rien. Probablement que sa fierté aura du mal à s'en remettre s'il décline sa proposition mais il est hors de question d'aller chercher à flatter son égo ailleurs, quand bien même elle se condamnerait à passer une soirée avec Lydia et les autres. La remarque de l'inconnu la faire sourire, flattée de lui avoir au moins fait une certaine impression, à défaut de savoir pour l'instant si c'en est une bonne. Il ne semble pas se formaliser de son ton un peu sec et poursuit la conversation l'air de rien : un bon point qu'elle ajoute machinalement dans sa tête à côté de quelques autres. —  Tu dis ça parce que tu ne me connais pas. Elle le teste un peu, tente de voir de quoi il est fait puisqu'après tout, c'est bien là l'excitation des premières rencontre dont Sage a toujours raffolé. — Qui te dit que je ne suis pas d'une horrible compagnie ? Ca aurait tout aussi bien pu expliquer sa présence seule au comptoir, même à ce point apprêtée. Un rictus taquin trouve le chemin de ses lèvres qu'elle retient de transformer en franc sourire quand il lui apprend n'être accompagné que de ses collègues. Une petite victoire en soit bien que rien ne lui assure qu'il soit pleinement célibataire, quand bien même son comportement n'avait rien de l'homme en couple typique dont la dulcinée attendait sagement à la maison. Et encore que... La fidélité n'avait rien d'inné pour certains. Elle décide cependant de passer au dessus de ces quelques détails qu'elle n'a pas la moindre envie de connaître à l'heure actuelle et qui ne feraient d'ailleurs probablement que lui miner le moral. — Des collègues... Très bien. Elle marque son contentement par un léger hochement de tête et trinque de bon coeur avec lui quand le barman revient avec leurs bières : qu'ils sont désormais sûrs de boire ensemble. Quant à savoir si d'autres suivront, Sage n'en sait pour l'heure pas grand chose. — C'est la première fois que je viens à vrai dire ; et probablement la dernière fois dans cette tenue. Elle ponctue la remarque d'un rire un brin gêné. — Je suis venue avec des amis. Des amis, vraiment ? Elle se voulait vague sur les raisons de sa présence, surtout parce qu'il était presque écrit sur son front - ou plutôt sur ses escarpins - qu'elle était sortie dans l'intention de séduire ou, tout du moins, de se faire séduire. Elle hausse les sourcils, pas certaine d'être totalement crédible dans ses explications qui ne justifient pas sa présence seule au comptoir alors qu'elle est, d'après ses propres mots, accompagnée d'amis. — Avec une amie. Et les siens sont un peu trop... Bruyants à mon goût. Et ce n'est encore qu'un doux euphémisme. Elle pointe un doigt vers l'attroupement au bout de la pièce qui vient visiblement de recommander un mètre de shots que les gars engloutissent en un temps record. Sage offre un regard plus qu'entendu à l'inconnu qui multiplie les compliments subtiles qu'elle reconnaît aisément comme du flirt habilement maîtrisé. Si elle s'était toujours sue experte en regards de biche et autres moues adorables, elle devait bien reconnaître qu'il n'avait rien à lui envier dans l'art de la séduction : difficile de rester indifférente face à tant de charme. — Cinq ou six, rien que ça ? Elle lève un sourcil et fait mine de chercher les concernés du regard, comme pour vérifier la présence d'un prétendant possiblement plus intéressant. Pas besoin d'aller chercher bien loin : quand bien même elle ne veut pas trop en dire, son intérêt n'a pas l'intention de changer de cible. — Il n'y a rien de mal à regarder... Quoique. Je vais peut-être commencer à changer d'avis. En cherchant des mâles potentiels, Sage trouve bien assez de femmes tout aussi intéressées par leur semblant de rapprochement ; elle remarque aussi et surtout le regard de Lydia qui la cherche avidement au bar. Hors de question qu'elle s'incruste et l'interrompe : elle prend sa bière et se lève du tabouret, retrouvant les prunelles de l'homme. — On prend une table ? De quoi lever le doute une bonne fois pour toutes : s'ils s'installent en tête à tête, le message sera suffisamment clair pour que personne ne se risque à les déranger. Elle tend une main devant elle et l'invite à s'en emparer d'un regard, autant pour ne pas le perdre dans la foule de gens qui s'amassent pour commander des verres que pour initier un premier contact physique dont, tout le monde le sait, Sage raffole.
Revenir en haut Aller en bas
Oliver Beckett
should've been born with a warning sign
Oliver Beckett
Date d'inscription : 04/04/2020
Messages : 480
avatar © : max irons ⋅ sayaa (av) mine (gifs).
evermore and further

Feuille de personnage
doppelganger : prince lancelot of erendieren.
from : frostväll
relationships :

don't forget to remember me · r/oliver Empty

Elle marque un point : il ne la connait pas. Pour ce qu'il en sait, elle est peut-être effectivement une horrible compagnie, mais Ollie n'est rien si pas superficiel, au moins lors d'une première rencontre. Lui, il s'arrête au fait qu'elle est mignonne, vraiment mignonne, et qu'elle ne pourra de toute façon pas être de pire compagnie que ses collègues dont les rires gras lui arrivent jusqu'aux oreilles. Il se garde d'un commentaire franchement graveleux – qu'il pense fort, mais qui anéantirait tout espoir d'un rapprochement – et se contente de hausser les épaules avec nonchalance. « Je suis prêt à prendre le risque. » confirme-t-il dans un sourire. Sa technique de séduction manque terriblement de subtilité, mais jusqu'à présent elle a toujours fonctionné, et à en juger par l'attitude de cette fille qui semble se réchauffer en sa présence de seconde en seconde, il marque des points. Quant à savoir quelle récompense il en tirera, les paris restent ouverts. « Très bien ? » Ollie répète, rictus aux lèvres. « T'es rassurée de savoir que je suis pas avec d'autres femmes ? » Il la fixe du regard, curieux de savoir ce qu'elle fera de ses tentatives – assumées – de flirt, avant de trinquer avec elle et boire plusieurs gorgées de sa pinte. Il se fend d'un sourire amusé à sa réponse et jette un regard appréciateur à cette tenue qui n'est certes pas de circonstance, mais a au moins le mérite de la... démarquer du lot. Ce pub est l'un des rares où l'on trouvera plus facilement des filles en jean plutôt que sur leurs talons trop grands, dans des robes trop courtes. D'ordinaire, Ollie cherche davantage le naturel que l'esthétique, et toutes ses ex rentrent dans la description : généralement brunes, possédant du charme plus que de la véritable beauté et n'ayant pas besoin d'artifices pour plaire. Lui, il se perd dans la contemplation d'un regard, s'énamoure d'un sourire, et ignore facilement le reste. Mais il est un homme, et un homme qu'on peut amadouer de bien des manières, surtout quand il pense deviner que les circonstances pour elle sont exceptionnelles. « Du coup j'en déduis que ce n'est pas ta tenue habituelle ? Mais ça me rend curieux : c'était quoi l'objectif ? » Essayer de décrocher le jackpot dans ce pub, peut-être ? Si oui, il se gardera de lui indiquer que la mission est accomplie, histoire de ne pas verser dans le manque total d'humilité, mais ça ne l'empêchera pas de le penser au moins un peu. Et s'il veut être honnête, un simple regard autour de lui lui apprendra que cette fille est, de très loin, la plus mignonne du lot. « Je vois... » se contente-t-il de répondre quand elle mentionne ses amis. Elle les pointe du doigt et il tourne la tête pour les regarder à son tour. Ok, il voit le genre. Marrants, mais pas fins. Et visiblement partis pour se prendre une caisse mémorable, si ses souvenirs des shooters sont bons. Tant mieux pour lui, au moins il ne sera pas interrompu. « Oh, au moins. Peut-être même plus. » Il lui glisse un clin d'oeil amusé, pas perturbé outre mesure par la compétition – oui, il est confiant à ce point en sa bonne étoile ce soir, et l'inconnue ne lui donne aucune raison de penser le contraire. Sa méfiance des premières minutes semble avoir été remplacée par un côté joueur qui lui donne particulièrement envie de poursuivre sur cette lancée. « Ah, d'un coup c'est moins agréable pas vrai ? » qu'il raille, le rictus fermement accroché aux lèvres. « Une chance que mon attention soit entièrement accaparée par une jolie brune dans une tenue outrageusement déplacée pour l'endroit. » La jolie brune en question se lève de son tabouret, propose de trouver une table (ce qui relèverait plus ou moins de l'exploit) et lui tend une main qu'il s'empresse d'attraper sans aucune hésitation. La foule est dense dans le pub, et il leur faut au moins ça pour ne pas se perdre alors qu'une musique se met à résonner dans les hauts parleurs, signe que pour beaucoup il est temps de danser. Pas pour Ollie en revanche, qui à défaut de trouver une table, trouve un semblant de coin tranquille dans lequel attirer sa comparse, même si la tranquillité est rapidement amoindrie par leur proximité physique, poussée par le nombre de personnes présentes et visiblement très intéressées par le fait de danser. Un type devant eux esquisse un mouvement approximatif qui envoie la fille contre lui et il pose un regard entendu sur elle, amusé par la situation. « Si tu voulais du contact il fallait me le dire directement, on n'avait pas besoin de bouger du comptoir » badine-t-il, sans décrocher son regard du sien.
Revenir en haut Aller en bas
Sage Whitmore
look for the girl with the broken smile
Sage Whitmore
Date d'inscription : 05/04/2020
Messages : 438
avatar © : alicia vikander @rosewins, labonairs.
evermore and further

Feuille de personnage
doppelganger : ⋅ lady guinevere ⋅
from : erendieren
relationships :

don't forget to remember me · r/oliver Empty

L'idée n'est pas de lui faire peur mais plutôt de tester sa détermination : Sage se sait - se croit ? - d'une compagnie tout à fait supportable et doute qu'elle puisse à ce point devenir un fardeau pour le jeune homme. La mission semble réussie puisqu'il se dit prêt à prendre le risque : parfait. Un sourire malicieux se dessine sur ses lèvres qu'elle ne prend pas la peine de cacher tant il est évident que la séduction est désormais tout à fait assumée dans un camp comme dans l'autre. — Oui. Pourquoi, faut pas ? J'ai jamais été très douée pour partager. Plus besoin de prétendre qu'elle n'avait en tête qu'un bref échange sympathique autour d'un verre ; certains regards ne trompent pas et ils en échangent beaucoup trop pour laisser place au doute. Son intérêt est piqué, celui de l'inconnu aussi - du moins c'est ce qu'elle en déduit - et l'alcool se charge de faire tomber ce qu'il faut de barrières pour qu'on la trouve moins réservée qu'à l'accoutumée. Sa tenue et sa situation y jouaient pour beaucoup : elle aurait probablement été moins directe si elle s'était davantage fondue dans la masse et, surtout, si elle n'avait pas commencé sa soirée avec autant d'espérances. N'allez pas croire qu'elle était s'était convaincue d'avoir trouvé l'amour de sa vie au détour d'une pinte ; coeur d'artichaut certes mais pas candide à ce point non plus. Elle n'est probablement qu'un flirt parmi tant d'autres pour une gueule d'ange comme la sienne et elle l'imagine aisément en avoir fait tomber beaucoup dans ses filets. Sage avait beau ne pas être experte quand il s'agissait d'histoires sans lendemain, elle ne voyait ici pas l'intérêt de dévoiler ses préférences pour les histoires d'amour longues et passionnées - pour éviter de le faire fuir, déjà, mais aussi pour se forcer à profiter de l'instant présent plutôt que de constamment chercher à se projeter. — Si l'idée est de me faire mourir d'embarras, tu t'en sors à merveille. J'ai voulu mettre toutes les chances de mon côté pour... Favoriser les rencontres, disons. C'aurait peut-être été moins humiliant de prétendre avoir été plantée par un date imaginaire... Elle étouffe un bref éclat de rire qu'elle noie en s'octroyant une gorgée de bière et se racle la gorge pour retrouver un semblant de crédibilité. Avec du recul l'idée lui paraît peu brillante et elle se promet au moins de ne plus céder à ce genre d'acte désespéré pour compenser sa solitude qu'elle a bien trop de mal à gérer. D'un autre côté quand on voit sur quoi, ou plutôt sur qui elle est tombée ce soir, c'est presque si ça ne lui donne pas envie de recommencer : entre hasard et destin, il n'y a qu'un pas. L'idée de savoir sa fraîche compagnie autant appréciée n'est évidemment pas pour la ravir quoique cela réveille en elle un semblant d'instinct de compétition qui ne lui déplaît pas totalement. — J'en ai de la chance, souffle-t-elle quand il lui assure n'avoir d'attention que pour elle, remarque qui parvient à faire monter quelques couleurs sur ses joues quand bien même elle est tout à fait consciente de n'être, là encore, qu'une parmi d'autres. Pourtant il y a quelque chose dans la façon qu'il a de la regarder qui suffit à lui faire oublier qu'ils sont dans l'un des lieux les plus propices aux belles paroles et aux compliments intéressés dans le but, souvent, d'ajouter un nom sur une liste déjà bien remplie de conquêtes. C'est main dans la main - et sans leurs bières quasi terminées - qu'ils s'éloignent du bar vers un endroit qu'elle aurait d'abord voulu plus intime avant de réaliser qu'il n'y a plus grand chose correspondant à cette description à cette heure-là de la soirée. Il se charge de prendre les devants et l'amène dans un coin de la pièce presque aussi peuplé que le comptoir, plus encore si l'on ajoute le monde qui s'ajoute autour d'eux puisqu'ils sont aux abords de ce qui ressemble à une piste de danse improvisée. La distance qu'on réserve d'ordinaire à deux personnes venant tout juste de se rencontrer est rapidement abolie par un danseur maladroit qui pousse Sage dans les bras du blond. Hasard, destin, destin, hasard... — N'hésite pas à le dire si ça te dérange, surtout. Regard de biche, sourire enjôleur et un brin gêné ; la vérité c'est que Sage est intimidée par cette soudaine proximité qu'elle a pourtant désirée dès les premières minutes. Il a l'air tellement sûr de lui qu'il est difficile pour elle de s'aligner à une telle assurance, surtout lorsqu'il n'a pas l'air de vouloir la lâcher du regard. Ses avant-bras - qu'elle a par réflexe interposés contre le torse du blond suite au mouvement approximatif du danseur tout aussi approximatif - ne font qu'une bien maigre barrière à leurs corps désormais trop proches pour laisser place au moindre malentendu. Battements de coeur irréguliers et papillons dans le ventre, elle approche lentement son visage du sien, le bout de ses doigts glissant doucement le long de son torse jusque dans son cou tandis que ses lèvres se joignent inévitablement aux siennes.
Revenir en haut Aller en bas
Oliver Beckett
should've been born with a warning sign
Oliver Beckett
Date d'inscription : 04/04/2020
Messages : 480
avatar © : max irons ⋅ sayaa (av) mine (gifs).
evermore and further

Feuille de personnage
doppelganger : prince lancelot of erendieren.
from : frostväll
relationships :

don't forget to remember me · r/oliver Empty

« J'ai toujours trouvé un certain charme aux femmes possessives » répond-il, agrémentant le badinage d'un clin d'oeil entendu. Si ce n'est pas entièrement faux, il est pourtant le genre à mettre des limites à ce comportement d'emblée : ses femmes, il les aime juste ce qu'il faut de possessives, juste ce qu'il faut de jalouses, ne serait-ce que parce qu'il n'y a rien de tel pour entretenir la flamme d'un couple. Mais il a aussi vécu l'extrême inverse de la tarée le fliquant en permanence, capable de s'introduire dans son téléphone pour remonter l'historique de ses conversations ou taper une crise parce qu'il avait eu le malheur de parler à une collègue sur instagram. Ollie se souvient encore précisément de leurs engueulades, qui s'ensuivaient le plus souvent de réconciliations brûlantes sur l'oreiller, mais qui mettaient aussi en lumière à quel point ils étaient dysfonctionnels. Evidemment, il a fini par la larguer, épuisé de devoir se justifier alors qu'il n'avait rien fait de mal. Contrairement aux apparences qu'on lui prête, il n'est pas le genre infidèle bien au contraire ; quand il sort avec une fille, de façon sérieuse du moins, il se donne entièrement dans la relation et ne s'évertue pas à chercher mieux ailleurs. Il se demande comment est cette fille, avec les hommes ; s'il a le droit à un traitement de faveur parce qu'il y a une attirance particulière ou si elle flirte aussi ostensiblement dès qu'elle croise un type mignon. Ollie s'amuse de la situation, conscient qu'il ne se comporte pas différemment de d'habitude, quand il croise une fille qui retient son attention et qu'il tente un coup de poker pour la draguer avec toute la suavité qu'on lui connait, mais elle, elle réveille quelque chose d'autre en lui. Un truc plus intéressant, que certains résumeraient vulgairement à de l'alchimie tandis que lui est persuadé que c'est autre chose. « Toutes les chances de ton côté, rien que ça ? Je vais t'épargner le discours moralisateur, parce que tu dois déjà savoir que cette tenue c'est généralement ce qui te donne le plus de chance d'attirer tous les connards du coin. » De la bouche de n'importe qui d'autre, la remarque aurait eu des allures d'insulte. Mais de la sienne, ça sonne simplement comme un commentaire en passant, dénué de la moindre malveillance. Oui, cette tenue dans un pub où les filles ne se promènent pas sur 15 cms de talons, ça envoie pas la bonne impression. Et non, c'est clairement pas ça qui l'a attiré, alors qu'il se targue sans cesse de préférer le naturel. « On va dire que mon apparition est un sauvetage heureux. » Il sourit à nouveau, conscient qu'elle risquerait de se vexer à trop parler de sa présence, sa tenue, les raisons qui l'obligent à être seule accoudée au comptoir plutôt qu'avec ses potes. « Et finalement, t'as obtenu ce que tu voulais... Faire des rencontres. » Il irait presque jusqu'à dire LA rencontre, mais ce serait présomptueux et peut-être un poil trop avancé par rapport au statut actuel de leur rencontre. Heureusement, le destin se charge de leur envoyer un signe qui ne saurait être plus clair : un coin isolé en apparence, mais où ils subissent l'engouement des clients jusqu'à voir leurs corps se presser l'un contre l'autre. Il pourrait s'arrêter aux faits : c'est une bousculade, un accident innocent, mais un seul regard vers l'inconnue lui apprend que s'il pense différemment, il n'est pas le seul. Ollie vit pour ces moments-là, ceux où son cœur accélère ses battements, où la musique, la foule, ne sont plus qu'un mélange flou en arrière-plan : ces moments suspendus où ils savent précisément ce qui va se produire et qu'ils savourent l'avant autant que l'après. « Ca me dérange pas » répond-il dans un souffle, et son sourire se perd contre les lèvres de la jeune femme, qu'elle vient presser contre les siennes. Clairement pas ce qu'il avait imaginé en se pointant ici avec ses collègues, et la récompense après sa journée de boulot se savoure. Il glisse une main possessive derrière sa nuque, ses lèvres s'entrouvrent pour approfondir le baiser de la plus délicieuse des façons, et son autre main vient se glisser contre ses reins. Il y a quelque chose d'intime à ce baiser, qui n'a rien de différent comparé à tous ses premiers baisers sur le papier, et qui pourtant résonne d'une inexplicable familiarité, comme si sa bouche était habituée à la sienne, la cherchant dans un réflexe incontrôlable. Lorsqu'il s'arrête pour reprendre son souffle, il en profite pour caresser sa joue. « Je regrette pas de m'être levé pour payer ma tournée » commente-t-il, amusé par la situation tandis qu'il ne la quitte pas du regard. « Et maintenant ? » Parce qu'il serait dommage de s'arrêter en si bon chemin, mais qu'il a été – très – bien élevé et n'envisage pas une seconde de brusquer les choses. Ils ont tout le temps du monde, et ce temps-là, lui le passerait bien à la découvrir sous toutes ses facettes, et pas seulement un physique qu'elle a indéniablement de très attirant.
Revenir en haut Aller en bas
Sage Whitmore
look for the girl with the broken smile
Sage Whitmore
Date d'inscription : 05/04/2020
Messages : 438
avatar © : alicia vikander @rosewins, labonairs.
evermore and further

Feuille de personnage
doppelganger : ⋅ lady guinevere ⋅
from : erendieren
relationships :

don't forget to remember me · r/oliver Empty

Sage a toujours eu davantage confiance en ses compagnons de vie qu'en elle-même et en cela au moins, on peut dire qu'elle leur a laissé suffisamment d'air. Pourtant son besoin d'attention était tel qu'on pouvait en effet facilement la qualifier de femme possessive, à défaut de jalouse maladive. Elle hoche légèrement la tête d'un air satisfait, se retenant de préciser qu'elle n'a pas besoin de chercher trop loin pour trouver son charme à lui et que possessif ou non, elle est déjà conquise. Il n'a pas tort sur sa tenue qu'il qualifie littéralement d'aimant à connards et pourtant si elle sait qu'il a raison, Sage a souvent eu cette chance de ne tomber que très rarement sur cette catégorie d'individus. Certes elle ne se baladait pas tous les quatre matins dans une tenue aussi clinquante mais elle avait tout de même ce persistant avantage de ne pas attirer les pires spécimens du périmètre et là dessus, elle s'estimait plutôt chanceuse. Pas sûr qu'elle aurait eu les épaules pour supporter les coups bas et les manipulations d'un pervers narcissique aux motivations douteuses - c'est du moins ce qu'elle croyait, preuve de l'ampleur de sa confiance en elle. Quoi qu'il en soit, qu'elle se fasse ce soir accoster par quelqu'un comme lui plutôt que par un type aux réflexions graveleuses suffit à lui donner raison. — Laisse-moi vérifier... Non, aucun connard en vue, j'ai définitivement du faire les bons choix quelque part. Elle joue volontairement les têtues et agrémente sa remarque d'un sourire taquin, consciente que ce n'est certainement pas elle qu'il faut remercier pour la façon plus qu'agréable dont est en train de tourner sa soirée. Il a en tout cas visé juste : le terme "sauvetage" est parfaitement choisi puisque Sage a tout d'une demoiselle en détresse et elle n'a pas l'intention de prétendre le contraire. Il est de toute façon trop tard pour faire les fières puisqu'elle s'est déjà -malgré elle- trop dévoilée à cet homme quand bien même elle réalise, alors que leurs lèvres se frôlent, qu'ils n'ont pas même échangé leurs prénoms. Si ça la dérange ? Pas le moins du monde et elle oublie de toute façon ce détail dès lors qu'il s'embrassent. Le baiser est doux d'abord, plus passionné ensuite. Sage ne retrouve rien de l'hésitation des premiers contacts et ses mains se glissent autour de sa nuque sans accroc alors que son corps se fait plus pressant contre le sien. Peut-être qu'elle s'emballe un peu trop et quand leurs lèvres se séparent, elle jette un regard un brin inquiet dans les prunelles du blond. Il n'a pas l'air choqué ; plutôt amusé et suffisamment à l'aise pour parvenir à la rassurer. — Que ça ne devienne pas une habitude, ça m'embêterait que tu finisses par te ruiner à force de me chercher au bar, souffle-t-elle avec malice, encore grisée par leur baiser et par la main posée au creux de ses reins. Elle dit ça pour la plaisanterie et parce qu'ils sont encore en pleine phase de séduction et pourtant l'idée ne lui déplait pas, de l'imaginer chercher sa compagnie quelques jours plus tard alors qu'ils auront chacun retrouvé leur quotidien. C'est que malgré toute la bonne volonté du monde, Sage est finalement bien incapable de ne pas se projeter au delà de l'instant présent, quand bien même il aura réussi à l'y maintenir bien plus longtemps que les autres. — Et bien maintenant tu me mets la bague au doigt et tu m'épouses. Heureusement qu'il ne la connaît pas, sans quoi il aurait pu la croire sérieuse. Elle s'empare de nouveau de ses lèvres, sa main s'accrochant doucement à la naissance de sa chevelure. Elle aurait pu y passer des heures si seulement certains danseurs endiablés n'avaient pas décidé de faire d'eux leurs dommages collatéraux. Après une énième bousculade -et bien que la proximité de plus en plus accentuée avec lui ne soit pas vraiment un problème- Sage finit par se rendre à l'évidence : leur quête d'un "coin tranquille" est un terrible échec. — On pourrait peut-être commencer par sortir d'ici, qu'est-ce que t'en penses ? L'idée de mourir étouffée sous une panoplie de corps transpirants ne l'enchante pas -enfin, tout dépend de la personne à qui appartient le corps. Voyant qu'il ne trouve pas d'inconvénient à la proposition, Sage commence son chemin à travers la foule et le laisse volontiers passer devant pour lui libérer le passage. Arrivée sur le pas de la porte du bar, elle s'immobilise en posant les mains sur ses bras nus. — Ma veste... Qui se trouve actuellement avec Lydia et ses copains. Elle sait qu'il est impossible d'aller la récupérer sans devoir essuyer bon nombre de remarques et pour cause : ce n'est pas dans ses habitudes que de s'éclipser avec le premier venu et ça, Lydia le sait très bien. Elle hésite, pèse le pour et le contre et opte pour la solution la plus téméraire : abandonner sa veste et se donner une chance de rester dans le moment présent plutôt que de laisser son amie réveiller ses doutes. — Non, c'est vrai, je suis partie sans. Bien sûr Sage, parce qu'on est au moins au beau milieu du mois d'août. Tant pis pour le froid, l'alcool prendra le relai et elle préfère encaisser quelques frissons plutôt que d'affronter Lydia maintenant. Ils sortent du bar et l'ambiance n'est tout de suite plus la même ; si un bon mètre les sépare, le climat d'intimité qui s'installe parvient à être plus écrasant encore qu'à l'intérieur du bar. — Je ne suis pas ce genre de fille, tu sais. L'aveu la démangeait et finit par tomber sans prévenir. Sans trop savoir pourquoi, elle se sent le besoin de se justifier alors que le jugement d'un parfait inconnu ne devrait pas avoir tant d'importance. Pourtant elle a ce besoin viscéral de lui faire savoir qu'elle n'embrasse pas le premier garçon qu'elle croise -et couche encore moins avec- et qu'il n'est pas qu'un sur une longue liste de conquêtes facilement oubliées.
Revenir en haut Aller en bas
Oliver Beckett
should've been born with a warning sign
Oliver Beckett
Date d'inscription : 04/04/2020
Messages : 480
avatar © : max irons ⋅ sayaa (av) mine (gifs).
evermore and further

Feuille de personnage
doppelganger : prince lancelot of erendieren.
from : frostväll
relationships :

don't forget to remember me · r/oliver Empty

Cette fille offre une perspective rafraîchissante sur le cliché auquel il a trop souvent eu le droit : ceux qui ne le connaissent pas ont une facilité déconcertante à faire de lui le connard par excellence parce qu'il a la gueule de l'emploi et qu'on le voit rarement en couple. Pourtant il est loin d'être le pire en la matière et qu'importe comment on prend les choses, il a toujours pensé qu'il était un type bien avec son lot de décisions un peu douteuses. Pas mieux, pas pire qu'un autre. Qu'elle n'insinue pas d'emblée qu'il est un connard ou un womanizer, deux des attributs qu'on lui associe le plus souvent, contribue largement à faire d'elle une fille digne de son intérêt. S'il est nonchalant par habitude et ne met généralement pas beaucoup d'efforts à flirter, rares sont celles qui parviennent à l'intéresser plus que le temps de deux paroles. Généralement, il lui suffit d'une phrase un peu clichée pour instaurer une dynamique qui se conclut entre des draps, mais il se surprend à chercher un peu plus que ça avec elle, quand bien même cette dynamique s'est imposée d'elle-même. Il n'irait pas jusqu'à dire qu'elle est fondamentalement différente de n'importe quelle autre fille qu'il aurait pu rencontrer dans ce bar à un autre moment, mais elle est en tout cas nettement plus fascinante que les filles imaginaires qu'il conjure dans son esprit. « Ou bien c'est grâce à moi, et je mérite un remerciement » suggère-t-il dans un sourire espiègle. Après tout, qui peut dire si personne ne serait venu la draguer uniquement pour le choix douteux de sa tenue, sans son intervention impromptue ? Il ne veut pas s'accorder tout le crédit pour autant, surtout si elle fait de cette phrase anodine un compliment voilé comme il la soupçonne de le faire. Ils se pressent dans un endroit censé être plus calme au milieu du tumulte de ce pub, mais obtiennent l'effet inverse : plutôt que de conversations, c'est en baisers qu'ils échangent, d'abord légers et joueurs avant de s'approfondir pour sa plus grande satisfaction. Le tout a un goût de trop peu qu'il fait l'effort de ne pas trop montrer quand bien même son regard est encore rivé sur des lèvres qu'il ne demande rien de mieux que de capturer de plus belle. En vérité son attention est désormais entièrement concentrée sur tout ce qu'il imagine comme évolution à leur soirée, aucune n'incluant vraiment de rester dans ce bar lorsqu'il a bien d'autres idées en tête, toutes plus confortables. Comme le canapé moelleux qu'il a reçu quelques semaines plus tôt et qui trône dans son salon minimaliste, ou bien le confort de son lit king size. « Ca ne devrait pas être un problème » répond-il, moqueur. Le regard pétille de malice, même s'il ne manque pas assez de classe pour lui faire savoir que toutes les tournées du monde ne suffiraient pas à le ruiner. Contrairement à d'autres, Ollie n'exsude pas le fric par tous les pores, il n'est pas particulièrement matérialiste et ne juge personne selon la taille abstraite d'un compte en banque. Sa richesse, il la dépense en générosité sans aucune arrière-pensée, sans compétition d'égo, même s'il serait ravi de la dépenser pour cette femme dans l'hypothèse où ils seraient amenés à se revoir. « Mais je note que tu n'es pas contre l'idée de me revoir... » ajoute-t-il, un sourcil arqué et le regard toujours espiègle. Celle-ci renchérit, en mentionnant bague et mariage comme une suite logique aux simples baisers qu'ils ont échangé. Le commentaire lui arrache un rire franc et il s'autorise à laisser planer le suspense quelques secondes, comme pour laisser entendre qu'il réfléchit sérieusement à la question. « Je suis sûr que je peux trouver un joailler ouvert à cette heure-ci. » Il a le sourire nonchalant aux lèvres mais en dépit de l'heure, il sait qu'un simple appel suffirait à faire rouvrir un magasin juste pour satisfaire sa lubie du moment. Une chance que l'un comme l'autre plaisantent, car il est de ces hommes capables d'aller jusqu'au bout d'un défi juste pour le principe. Une chance aussi que le mariage ne soit pas – encore – dans ses projets. Il se contentera de parcourir son corps de longues heures à la place, une alternative au moins aussi agréable que celle de passer la bague au doigt d'une inconnue. Elle propose finalement de s'extirper de ce bar, une proposition à laquelle il répond d'un vif hochement de tête, ravi que l'initiative vienne d'elle. Ils s'empressent de partir, après qu'il a fait un signe de la main à ses collègues, et levé les yeux au ciel devant les gestes obscènes qu'il a obtenus pour toute réponse. Classe. A cette époque de l'année, le temps est encore froid, les températures ne dépassent pas la dizaine de degrés, moins encore la nuit où l'humidité et la bise s'allient pour faire frissonner n'importe qui. Gentleman oblige, il finit par se débarrasser de sa veste et la glisser sur les épaules de sa partenaire du soir. « J'ai bien compris que c'était le message caché derrière le commentaire anodin » déclare-t-il avant de ponctuer le tout d'un bref éclat de rire. Il l'aurait fait même sans qu'elle mentionne sa veste, parce que c'est le genre de comportement qu'il a spontanément. Là encore, Ollie a été bien éduqué. Ils commencent à avancer sans destination précise, même s'il sait déjà qu'il la guidera instinctivement jusqu'à son appartement, et l'aveu qu'elle fait l'oblige à tourner la tête et lui jeter un regard perplexe. Pas ce genre de fille ? C'est vague, même s'il sait évidemment ce qu'elle essaie de dire. Pas une fille facile. Parce que bien entendu, une fille qui se laisse séduire à peine quelques minutes après avoir rencontré un homme ne saurait être plus qu'une fille facile. Il ne l'obligera pas à détailler, cependant, et se contente de marquer un arrêt pour cueillir ses lèvres d'un baiser insistant. « Et moi pas ce genre de mec » il répond calmement une fois détaché d'elle. Ce qui est vrai sans l'être entièrement, mais définitivement pas si éloigné de la réalité ce soir. « Tu veux venir chez moi ? On n'est pas obligés de faire quoi que ce soit, on peut simplement passer la soirée à se parler autour d'un verre de vin » propose-t-il, simplement parce que c'est la bonne chose à faire. Dans sa tête à lui, la perspective de refaire le monde autour d'un verre de vin ne lui paraît pas aussi attirante que celle de passer la nuit à la découvrir, centimètre de peau par centimètre de peau.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé

evermore and further

don't forget to remember me · r/oliver Empty

Revenir en haut Aller en bas
Page 1 sur 1
Sujets similaires
-
» never forget (aureen)

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
-
Sauter vers: