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Odessa Rhodes

Odessa Rhodes
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rédigé Mer 8 Avr - 18:51



i keep ignoring it and the flame gets higher
but there's consequences to playing with fire
devil on one side, got an angel too, but
the weight on my shoulders is all thanks to you.

@jamie sinclair

□ □ □

Ses ongles marquent le rythme de son aggravation face à cette pauvre mise en scène à laquelle elle se voit contrainte d'assister depuis une bonne vingtaine de minutes. Une bande d'incapables, voilà à qui elle a eu le malheur de confier l'organisation de la soirée. Elle sait qu'elle n'a que son propre instinct de fidèle mais sa charge de travail a eu raison de son obstination à tout vouloir orchestrer. Un manque de discernement qui lui coûte présentement son temps mais surtout son équilibre mental. Le personnel restant -the last ones standing, ceux qu'elle n'est pas parvenue à faire fuir à coup de reproches perfides- se tue à la tâche ; un investissement qui mériterait sa reconnaissance si Odessa n'était pas... Odessa. Is this a five-year-old's birthday party? Get these stupid balloons out of my sight. What's this? If I wanted to eat this, I'd have cooked myself. Son exaspération, concentrée dans un soupir bruyant, vient perturber le calme ambiant. — I don't have time for this, consider yourselves fired. Et pour prouver à ces bons à rien que chacune de ses recommandations est à prendre au sérieux, la décoratrice s'extirpe de son canapé direction le hall d'entrée, les invitant à débarrasser le plancher. — Alright, kindly fuck off now, souffle-t-elle, contrariée au plus haut point, une main les pressant d'emprunter la sortie avant qu'elle ne perde plus de cette patience qu'elle a déjà de limitée. Un coup d'œil à l'horloge lui indique qu'elle n'a plus que quelques heures devant elle pour tout réagencer et se préparer pour l'événement à venir. Deux heures, c'est tout le temps qu'il lui faut pour transformer son espace à vivre en un espace digne d'une salle de réception. C'est aussi le temps qu'il lui faut pour concéder que le travail effectué par le personnel licencié n'était peut-être pas si déplorable, ni ne méritait une si dure expulsion. Pour autant, elle n'a aucune intention de contacter la boîte pour s'excuser du mauvais traitement subi par ses employés, mauvaise foi oblige ; leur carte de visite a d'ailleurs fini d'atterrir au fond de la poubelle. Après s'être auto-congratulée quant aux efforts produits, Odessa consacre le peu de temps qu'il lui reste à s'apprêter avant d'accueillir ses premiers invités. Here we go. Quand la porte s'ouvre sur de nouveaux visages, ces derniers se retrouvent confrontés à ce même sourire hypocrite les invitant à entrer et à faire comme chez eux. Le regard, lui, les somme de garder leurs sales mains dans leurs poches, right where they belong. Make yourselves at home but really, don't. Odessa se faufile entre les invités, feignant l'intérêt, la surprise, ou l'admiration, ce que la conversation exige. Elle profite de ses quelques instants de liberté pour savourer le succès de cette soirée, une coupe de champagne à la main. Un spectacle qui n'a pour but que de faire parler d'elle, bien entendu ; une attention sans laquelle elle n'est pas certaine de subsister. Odessa veille de près ou de loin à ce qu'aucun invité ne quitte les festivités avant d'avoir obtenu son aval au préalable et n'hésite pas à puiser dans ses nombreuses ressources pour satisfaire le moindre de ses convives, sans exception aucune. No one leaves here without a fucking orgasm induced smile plastered on their face. Not on my watch. Tout ça demande trop d'attention -une attention dont elle devrait être seule bénéficiaire- et l'idée de les renvoyer chez eux en faveur d'une soirée plus intime lui frôle l'esprit. Une idée balayée par une nouvelle arrivée qu'elle accueille avec la plus grande surprise, lèvres pincées pour retenir un rire gêné. Oh, it's you, I was just thinking about calling it a night so I can go screw your best friend. — Huh, you're not on the list. Il n'y a aucune liste -quand bien même ce n'est pas là une excentricité qu'on saurait lui reprocher- et il le sait certainement aussi bien qu'elle. Pour autant, elle ne lui autorise pas l'accès à l'appartement, tiraillée entre l'envie de le laisser entrer (dans son cœur une nouvelle fois) et de refermer (pour toujours) la porte sur ce visage qu'il a d'attrayant. — To what do I owe the pleasure of your company? Le sourire aguicheur qui étirait ses lèvres carmin s'efface au profit d'un sourire plus carnassier alors qu'elle dévisage la jeune femme qui se dresse derrière son ex. Méfiante comme à son habitude, il ne lui vient pas même à l'esprit l'idée qu'il ne soit pas venu accompagné d'une de ses trop nombreuses greluches qu'il devrait avoir l'indécence de parader sous ses yeux. — And who's this? s'enquiert-elle, curiosité mêlée à une indifférence certaine, tandis qu'elle combat la décision de leur fermer la porte au nez et de retourner à ses invités qui, eux, n'auraient jamais la mauvaise idée de la remplacer par une autre.
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Jamie Sinclair

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Minute par minute, le week end approche lentement, trop lentement pour un Jamie qui ne peut s’empêcher de fixer sa montre après chaque sourire forcé adressés aux clients qui estiment sûrement normal de se pointer à galerie quelques minutes avant la fermeture. Il lèverait volontairement les yeux au ciel, leur demanderait bien de partir, mais le brin de conscience professionnelle qu’il possède l’en empêche. Après tout, une belle vente serait suffisante pour compléter les objectifs du mois. Un amateur d’art qui décide de se lâcher, une famille riche qui souhaite se donner de l’importance en accrochant quelques nouveaux tableaux aux murs de leur manoir. Malheureusement pour lui, rien de tout cela. De simples badauds bien trop curieux qui finissent par quitter les lieux après une bonne demie heure à traîner ci-et-là. Jamie en a cependant profité pour consulter les messages sur son téléphone, et, fruit du hasard, se trouver une soirée. Un camarade datant du lycée qu’il ne voit désormais plus qu’une ou deux fois par an lui a écrit pour lui demander s’il serait présent à la soirée organisée par Odessa ce soir. Curieux. Parcourant tous les messages reçus lors des dernières heures, il ne voit aucune trace de son ex, aucune invitation. Si certaines personnes pourraient se vexer, ce n’est pas le genre de Jamie qui ne prend pas les choses autant à cœur, pas celles-ci du moins. Au contraire, c’est même un sourire narquois qui s’étire sur ses lèvres alors qu’amusé, il pense à une Odessa qui a vraiment cru pouvoir organiser une soirée sans qu’il ne l’apprenne. S’il y a bien une chose dont Jamie est doté, c’est de connexions, d’autant plus lorsque qu’il s’agit de faire la fête. Vingt-heures quarante à sa montre lorsque le dernier visiteur quitte la galerie. Manquant de temps pour passer chez lui avant de se rendre à la soirée, il ferme à la hâte la porte principale avant de sortir par la porte de service et de s’engouffrer dans sa voiture, au chaud et surtout, à l’abri de la pluie londonienne qui tombe depuis plusieurs dizaines de minutes désormais. Hampstead et Bloomsbury étant de part et d’autre de Camden Town, il est impensable pour Jamie de s’y rendre à pied. Même si à cet instant, il se persuade qu’il prendra un taxi pour rentrer chez lui en fin de soirée, il sait pertinemment, au fond de lui, qu’il conduira en ayant bu, une fois de plus. Un vilain défaut qu’il n’arrive pas à gommer malgré les années qui passent, comme un instinct qu’il échoue encore et encore à faire taire. Après une vingtaine de minutes de conduite, il est suffisamment chanceux pour trouver une place de stationnement à quelques pas de l’immeuble dans lequel Odessa vit. Sorti de l’habitacle de sa voiture, il presse le pas et se retrouve quelques instants plus tard dans la cage d’escalier où il fait la rencontre de plusieurs personnes ayant apparemment la même destination que lui dans le viseur. Quelques mots sont échangés avant d’arriver devant le logement d’Odessa et de frapper énergiquement à la porte. La musique se fait entendre à travers les murs et Jamie sait déjà que Miss Wayland, la voisine du dessous viendra tôt ou tard se plaindre du bruit, menaçant d’appeler flics de sa voix stridente. La porte s’ouvre finalement sur une Odessa qui lui fait immédiatement comprendre qu’il n’est pas le bienvenu, prétextant une histoire de liste qui n’a pour effet que de lui faire froncer les sourcils. « Oh come on, show some enthusiasm love. » Il n’a pas besoin de figurer sur une supposée liste pour que l’accès à cet appartement lui soit accordé. Après tout, pas plus tard que la semaine dernière, il est venu ici, au beau milieu de la nuit et a reçu un accueil bien plus chaleureux que celui qu’elle lui sert à présent. « Well you know me, I’m always down for a bit of partying. » Il ne sait pas vraiment pourquoi elle lui pose la question, la probabilité qu’une autre réponse ne sorte de sa bouche étant proche de zéro. Jamie va aux soirées. C’est ce qu’il fait, c’est la personne qu’il est. Qu’elle soit organisée par son ex petite amie n’y change rien. Qui plus est, en mauvais termes ne seraient pas les mots qu’il utiliserait pour qualifier leur relation actuelle. Mais s’il peut ressentir la tension s’installer entre eux, il voit la crise arriver aux galops alors qu’elle désigne de la tête la fille qui se tient derrière lui. « Oh. It’s Jenna, innit ? » demande Jamie alors qu’il se retourne vers la fille en question. Il ne l’a rencontré que quelques minutes auparavant, dans cette cage d’escaliers et les mots qu’ils ont échangés ne furent rien, si brefs. « We just met in the stairs. » Il s’écarte d’ailleurs de la porte pour la laisser pénétrer dans l’appartement alors que lui, poursuit sa discussion avec Odessa. « But look at that face though, a beauty, isn't she love ? » Il le sait Jamie, que même après tout ce temps, elle est toujours plus ou moins jalouse des filles qu’il fréquente, et comme le petit connard qu’il est, il en profite. Cette fille n’est même pas son genre, trop quelconque à ses yeux, blonde surtout, là où il n’est jamais attiré que par les brunes, de préférence celles à la peau mate. « Who knows, maybe I’m gonna marry her someday. » Et il continue. Parce que s’il y a bien une chose que Jamie aime par-dessus tout, c’est tenter de faire sortir Odessa de ses gonds. Néanmoins, il tente de tempérer son comportement, se préparant pour toutes éventualités et pour tous les rebondissements que pourraient lui offrir cette soirée. « Or… maybe she’s not the one I plan to end the night with. » Il hausse les épaules et se faufile finalement entre la porte et Odessa, plongeant ses yeux dans les siens lors de la courte seconde où leurs corps se frôlent. Alors qu’il est finalement dans le hall d’entrée, il examine le décor mais surtout, la foule d’un bref coup d’œil avant de se tourner de nouveau vers l’hôtesse d’un soir. « So now… Are you gonna be a proper host and offer me some drink, or are you gonna be your bitchy-self and fight me for a girl I don’t even know ? » Car s’il y a bien une chose que Jamie supporte moins que les crises de jalousie, c’est de devoir passer plus de cinq minutes à une fête sans avoir un verre à la main.
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Odessa Rhodes

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L'absence de la bande sur les lieux s'explique par le simple fait qu'Odessa n'a tout simplement pas pris la peine de les gratifier d'une invitation. Acte volontaire d'une hôtesse peu encline à mettre sa soirée en péril, d'oublier son rôle, de s'oublier au détriment de toutes ces tensions et ces non-dits qui ont mis à mal cette amitié voulue éternelle à ses prémices. C'est ainsi qu'elle justifie sa décision ; prétextant vouloir préserver sa soirée, quand il n'y a que son ego - et ce palpitant qu'elle ne sollicite qu'à mi-temps - qui auraient souffert des refus essuyés, des invitations ignorées, retour à l'expéditeur. Son détachement progressif du groupe s'est amorcé suite au départ de deux de ses membres, résultant d'une duplicité qui lui est restée en travers de la gorge. Beaucoup diraient qu'il y a prescription, et sans doute qu'ils auraient raison, mais Odessa refuse obstinément de voir les choses ainsi. Incapable de tourner la page alors même que ce chapitre, auquel elle ne s'autorise pas à mettre un terme, lui piétine le cœur et l'empêche d'avancer. Toujours cette peur de l'abandon qui dicte chaque instant de son existence, véritable raison qui la raccroche encore à son ex et aux décombres d'une relation tombée en ruines il y a bien longtemps. L'amour, ou ce qu'il en reste, a été relégué au second plan quand bien même s'évertue-t-elle à se soustraire lâchement à cette évidence. Lui reste cette affection qu'elle a de tenace, produit de longues années d'amitié et d'effusions adolescentes, confrontée à une rancœur implacable. Sodding Jamie Sinclair qui a la grande audace de se pointer devant elle, armé de toute la présomption qui le caractérise. Un nuancé d'émotions qui traversent son visage qu'elle tente de contraindre à une impassibilité mal maîtrisée. — Don't be a condescendent prick now. Reproche aux approches ponctuées de love, darling et autres qualificatifs qui n'ont pour effet que d'attiser cette animosité qu'on lui attribue volontiers et qu'on pourrait supposer permanente. Un main sur le battant, sa compagne de toujours sur le mur pour restreindre l'accès à son appartement. Un privilège qu'elle lui accorde déjà là trop souvent malgré cette façade de femme forte et indépendante qu'elle se plaît à exhiber au quotidien. — Can't fake enthusiasm, love. And when given the opportunity, I'd rather not lie. Wanna see enthusiasm? Why don't you invite your best friend over? On applaudira là ses talents de comédienne qui ne laissent - presque - rien transparaître du secret qu'elle s'efforce de taire par tous les moyens. Un secret portant le nom d'Eliot. L'hypocrite. La réponse de Jamie est accueillie avec un ricanement bref, prévisibilité qu'elle aurait dû voir venir. — And you had to pick my place to satisfy your needs. Lucky me. Elle ne reviendra pas sur ses mots, le sous-entendu évident, elle qui est depuis un certain moment passée maître dans le domaine. Son regard dévie, dévisage la présence féminine à ses côtés, s'interrogeant sur son identité comme si elle en avait vraiment quelque chose à foutre. À moins qu'elle se soit pointée avec son ex, pas sûr que son indifférence reste intacte dans ce cas de figure. Un qu'elle ose envisager avant qu'il ne coupe court à toute extrapolation et invite la jeune femme à s'immiscer chez elle. — Yeah, a face like that, Miss Universe material. And don't call me love, I hate that. Pour plusieurs raisons. C'est qu'on lui a servi toute sa vie, employé à des fins différentes, mais le souvenir toujours amer. Sobriquet affectueux d'un père à son enfant, puis mot poison déversé au travers de lèvres pernicieuses dans lequel elle ne trouve plus aucun confort. La seconde, c'est qu'elle ne l'abhorre pas tant que ça, pas lorsqu'il le prononce ; une influence que lui ni aucun autre ne devrait avoir sur elle. Un pouvoir dont il profite, un piège dans lequel elle tombe à chaque fois, consumée par les flammes de sa jalousie déplacée. — You, a married man? I'd pay to see it. L'idée l'amuse plus qu'autre chose mais un léger pincement au cœur, telle une piqûre de rappel, fait remonter les souvenirs d'une jeune - et extrêmement naïve - Odessa considérant une telle éventualité. What a joke. Et pour bien insister sur le fait qu'elle ne s'imagine pas un instant Jamie devant l'autel, elle laisse échapper un rire qui en dit tout aussi long sur sa pensée. — Dickhead, siffle-t-elle entre ses dents suite à ses allusions grivoises au travers de la parole et du geste ; de cette proximité qu'il lui impose soudainement et qui ne devrait plus lui faire d'effet. Elle soutient son regard par fierté, afin de lui prouver que son manège ne mène à rien mais elle doute grandement de la légitimité de sa performance. — Uh huh, yes, I do trust you to find another poor girl to deceive tonight. Won't be here to witness it, though. Surprisingly enough, I have plans that don't involve you. Rien de bien concret, mais l'improvisation fait partie intégrante de sa vie et si Jamie se défile - comme il l'a déjà fait par le passé - son meilleur pote n'est jamais bien loin. Entre-temps, Odessa laisse entrer les nouveaux arrivants qu'elle salue d'un air détaché, son attention étant désormais portée sur son ex qui lui retourne bientôt la faveur. Sa démonstration d'arrogance en grande pompe ne la décontenance pas le moins du monde. — Neither. Help yourself, you know the place after all. Elle se poste devant lui, ignorant le commentaire sur son caractère qu'elle a de bitchy, prête toutefois à lui donner raison à la moindre occasion, sourire amusé étirant ses lèvres. — Wait a minute, who's fighting? I was curious, 'is all. You know I have other ways to please you, lui avoue-t-elle sur le ton de la confidence, ses doigts agrippant le passant de son pantalon pour l'attirer une nouvelle fois à elle, ses lèvres à quelques centimètres de son oreille contre laquelle elle prend soin de laisser sa marque, prédatrice jusqu'à la fin. Sourire amusé s'efface et laisse place à un sourire plus mutin, plus que jamais décidée à avoir l'ascendant sur celui qui a pris un malin plaisir à la tourmenter depuis son arrivée surprise. Ses prunelles fixent celles de son vis-à-vis, sa main remonte lentement le long de son torse pour se poser sur sa joue qu'elle récompense de deux légères tapes. — And I'd show you, I would, but I have other guests to entertain. Rain check? Elle profite de l'interruption d'un convive pour lui dérober l'un de ses deux verres, dont elle ne devine pas le contenu, et le tend à Jamie. — But if you're still looking to quench that thirst of yours, here, take this.
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Jamie Sinclair

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Le sourire a du mal a quitté les lèvres de Jamie Sinclair tant il sait par avance qu’il va s’amuser de cette situation. Si la raison principale de sa venue est forcément la soirée organisée et son lot d’alcools en tout genre, il prend généralement un malin plaisir à prendre le dessus sur une Odessa qui se veut, à première vue, impassible. S’il compte prendre du bon temps lors de cette soirée, il est également venu avec comme idée en tête d’en partager avec la maîtresse de maison dont il attend une hospitalité plus que généreuse une fois les autres convives partis. « Well, you seemed happy to see me the last time I came. » Le sourire plus prononcé que jamais de Jamie trahit à quel point il est amusé par ce double sens, tout sauf raffiné. Si Odessa arbore un air de femme forte et indépendante dès qu’ils ont l’occasion d’être en public, il la sait bien plus accueillante dès qu’une opportunité un peu plus intime s’offre à eux. Officiellement il est cet ex qui l’a déçue et avec qui il ne veut pas avoir affaire. Officieusement il se faufile dans ses draps plusieurs fois par semaine. Une situation qui convient parfaitement à Jamie, lui qui n’envisage absolument pas une relation sérieuse à l’heure actuelle. Le sexe avec Odessa est particulièrement exceptionnel et malgré l’air je-m’en-foutiste qu’il affiche, l’affection qu’il éprouve à son égard tant d’années après leur rupture est bien réelle. Odessa occupe et occupera toujours une place spéciale dans sa vie. «  Your words, not mine. » se contente-t-il de répondre, toujours autant amusé alors qu’elle fait allusion aux besoins qu’il vient satisfaire chez elle. « Yeah, right ? » réplique-t-il alors que l’attention est désormais portée sur la fille que Jamie a rencontré dans l’escalier. Une femme tout bonnement quelconque aux yeux de Jamie, une dont il aura oublié le nom et l’existence dès le lendemain. « Don’t be that bitter love, it’s not a good look. » A deux doigts de lui expliquer qu’elle est plus belle lorsqu’elle sourit, il se ravise au dernier moment, dicté par un instinct de survie qui sait pertinemment qu’il recevrait une gifle dès le moment où il se risquerait à pareil commentaire. Si elle pense cependant qu’il arrêtera de l’appeler love uniquement parce qu’elle lui a demandé, c’est mal le connaître. Jamie a pris cette habitude des années auparavant et n’est pas prêt de changer, surtout s’il sait qu’elle n’est pas à son aise lorsqu’il l’utilise. Aussi malveillant que cela peut paraître, Jamie prend un certain plaisir à rappeler de lointains souvenirs à Odessa, ceux d’une époque où ils étaient ensemble, heureux, amoureux. Car s’il n’est qu’une chose, Jamie est possessif. Même des années après leur rupture, il la considère presque comme sienne, il désire en tout cas continuer à se sentir important, à se sentir aimé. Lorsqu’elle lui confie qu’elle paierait pour le voir se marier, c’est donc une brèche dans laquelle il doit s’engouffrer que Jamie entrevoit. « Are you offering me a dowry right now ? Careful darling, I could be tempted. » La blague est cruelle, il le sait, mais il ne peut s’empêcher de laisser s’étirer un sourire narquois. Un mariage, un futur parfait, c’est le genre d’images qu’Odessa peignait pour eux à l’époque, le genre de souvenirs qu’il adore remettre au goût du jour. Alors qu’il se risque à des avances à peine masquées, c’est une simple insulte qu’il reçoit en guise de réponse. « Language please. » Un poil déçu, il n’en reste pas pour autant joueur et sait pertinemment qu’il a d’autres cartes dans sa manche, d’autres options à disposition. « Is that so ? » répond-t-il, sourcil arqué alors qu’Odessa vient de lui confier qu’elle avait des plans pour la soirée qui n’impliquait pas sa présence. S’il est intrigué - et un brin jaloux - Jamie refuse de lui montrer et décide de passer de nouveau à l’offensive. Habilement, il se faufile derrière elle, dépose délicatement une main sur sa hanche et vient se pencher à son oreille. « At least, save me one dance honey. » murmure-t-il avant de déposer un baiser sur sa tempe et de rompre brutalement la proximité qu’il venait d’installer. Sa main toujours vide d’un verre, il commence à s’impatienter et la réponse qu’il obtient lui fait froncer les sourcils. « I am not sure to recognize every room without you naked in it. » S’il se pensait bon à ce petit jeu, c’est une leçon de maître qu’il s’apprête à recevoir. Des mots qui font mouche, des doigts agiles qui attrapent son pantalon, dansent sensuellement le long de son torse, des lèvres effleurant son oreille avant de l’envoyer dans les cordes avec un dur retour à la réalité. Clignant les yeux pour se remettre de ses émotions, Jamie ne cache pas son admiration. « Damn. I love you so much when you’re like that. » Si son I love you peut revenir remuer le couteau dans la plaie, c’est cette fois d’une étonnante sincérité dont il fait preuve. Ici, il n’essaie pas de la malmener, de reprendre le dessus, non, il ne fait qu’énoncer sa vérité : il est absolument incapable de résister à cette Odessa là. Alors qu’elle lui tend un verre qu’elle vient de saisir des mains d’un invité, Jamie se contente de le déposer sur un des meubles à proximité : hors de question de boire dans le verre de quelqu’un d’autre. Il n’a pas beaucoup de règles en soirée, mais celle-ci en est une à laquelle il ne déroge jamais. Il décide alors de quitter Odessa pendant quelques secondes pour aller chercher des verres mais surtout, pour récupérer un peu de la contenance et du contrôle qu’elle vient de lui faire perdre. A son retour, c’est accompagnée d’un nouvel homme qu’il la retrouve. Jaloux et sûr de lui comme à son habitude, Jamie vient se glisser aux côtés de son ex petite amie, la prend par la taille et lui tend un verre. « One drink for my girl aaaand one drink for that bad boy. » annonce-t-il avant de boire une courte gorgée de sa bière. Se penchant vers Odessa, il la prend par surprise en déposant un baiser sur ses lèvres. Il se retourne alors de nouveau vers l’homme qui vient piétiner le territoire qu’il venait tout juste de marquer pour faire les présentations. « Jamie, nice to meet ya. » Now, get the fuck off, chop chop.
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